Il est sans aucun doute le bon élève de la classe. Avec un taux de chômage compris entre 3 et 4 %, la République tchèque possède l’un des marchés du travail les plus dynamiques et l’un des taux de chômage les plus bas de l’Union européenne.
Publié
Temps de lecture : 2 minutes
Au carrefour de nombreux pays comme l’Allemagne, la Pologne ou l’Autriche, la République tchèque bénéficie d’une position privilégiée en Europe centrale. Surnommé “la ville aux mille tours et aux mille clochers”Prague possède un patrimoine historique unique.
Ce n’est pas pour rien qu’elle est l’une des capitales les plus visitées par les touristes étrangers. Avec ses bars et restaurants branchés, il est très animé et le tramway y circule jour et nuit. !
Présent depuis 18 ans en République tchèque, Jean-Charles Berger est le patron du bistro français À table !dans le centre historique de Prague, où il dessert 60 à 200 places par jour.
Il témoigne que les Tchèques sont très francophiles : « On me pose toujours la question : pourquoi suis-je en République tchèque alors que la France est un si beau pays ? Les gens sont très cultivés, ils ont une grande connaissance de l’histoire et de la culture française. Ils sont restés assez proches de la France pour diverses raisons. »
Avec l’un des taux de croissance les plus élevés d’Europe, la République tchèque recrute dans de nombreux secteurs comme l’éducation, la finance, la logistique, les transports, la construction et bien sûr le tourisme. Jean-Charles Berger emploie une dizaine de personnes, qu’il a parfois du mal à recruter.
“C’est aussi une des choses qui m’a vraiment surpris, il se souvient, par rapport à la France, il n’y a pratiquement pas de chômage. Je suis constamment à la recherche de personnes avec qui travailler. Dans tous les secteurs, tout le monde me dit : “Nous n’avons pas assez de monde pour travailler !” Il y a de plus en plus de jeunes, anglais, allemands, de toutes nationalités et pas seulement européens, qui viennent chercher leur premier emploi, notamment à Prague.”
Même si le salaire brut moyen peut paraître faible vu de France, il est compensé par un coût de la vie moins élevé qu’en France. Ici, les semaines de travail durent en moyenne 38 à 40 heures. Les heures de bureau se situent généralement entre 8h00 et 17h00, avec une pause déjeuner raccourcie pour permettre aux employés de profiter de leur vie personnelle et familiale plus tôt dans la soirée. En 18 ans, Jean-Charles Berger a vu le pays changer, notamment ces dernières années avec l’afflux d’étrangers. Les nouveaux magasins ont poussé comme des champignons.
“Prague est très moderne, il assure, vous pouvez tout acheter via votre téléphone portable. Les Tchèques ont été les premiers à disposer de tous les services bancaires en ligne. Aujourd’hui, je trouve tout ce qu’on peut acheter en France, ce qui n’était pas du tout le cas il y a dix ans, donc ça a beaucoup changé.”
Présentes en nombre en République tchèque, les entreprises étrangères et les multinationales recrutent. Il existe environ 500 entreprises françaises dans le pays. Notez que le réseautage est très courant pour trouver un emploi. Outre le français, il est particulièrement apprécié de parler anglais, allemand ou italien.
Aller plus loin
Retrouvez cette chronique sur l’application, le site internet et dans le magazine de la mobilité internationale « Français à l’avenir.fr »
Il est sans aucun doute le bon élève de la classe. Avec un taux de chômage compris entre 3 et 4 %, la République tchèque possède l’un des marchés du travail les plus dynamiques et l’un des taux de chômage les plus bas de l’Union européenne.
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Au carrefour de nombreux pays comme l’Allemagne, la Pologne ou l’Autriche, la République tchèque bénéficie d’une position privilégiée en Europe centrale. Surnommé “la ville aux mille tours et aux mille clochers”Prague possède un patrimoine historique unique.
Ce n’est pas pour rien qu’elle est l’une des capitales les plus visitées par les touristes étrangers. Avec ses bars et restaurants branchés, il est très animé et le tramway y circule jour et nuit. !
Présent depuis 18 ans en République tchèque, Jean-Charles Berger est le patron du bistro français À table !dans le centre historique de Prague, où il dessert 60 à 200 places par jour.
Il témoigne que les Tchèques sont très francophiles : « On me pose toujours la question : pourquoi suis-je en République tchèque alors que la France est un si beau pays ? Les gens sont très cultivés, ils ont une grande connaissance de l’histoire et de la culture française. Ils sont restés assez proches de la France pour diverses raisons. »
Avec l’un des taux de croissance les plus élevés d’Europe, la République tchèque recrute dans de nombreux secteurs comme l’éducation, la finance, la logistique, les transports, la construction et bien sûr le tourisme. Jean-Charles Berger emploie une dizaine de personnes, qu’il a parfois du mal à recruter.
“C’est aussi une des choses qui m’a vraiment surpris, il se souvient, par rapport à la France, il n’y a pratiquement pas de chômage. Je suis constamment à la recherche de personnes avec qui travailler. Dans tous les secteurs, tout le monde me dit : “Nous n’avons pas assez de monde pour travailler !” Il y a de plus en plus de jeunes, anglais, allemands, de toutes nationalités et pas seulement européens, qui viennent chercher leur premier emploi, notamment à Prague.”
Même si le salaire brut moyen peut paraître faible vu de France, il est compensé par un coût de la vie moins élevé qu’en France. Ici, les semaines de travail durent en moyenne 38 à 40 heures. Les heures de bureau se situent généralement entre 8h00 et 17h00, avec une pause déjeuner raccourcie pour permettre aux employés de profiter de leur vie personnelle et familiale plus tôt dans la soirée. En 18 ans, Jean-Charles Berger a vu le pays changer, notamment ces dernières années avec l’afflux d’étrangers. Les nouveaux magasins ont poussé comme des champignons.
“Prague est très moderne, il assure, vous pouvez tout acheter via votre téléphone portable. Les Tchèques ont été les premiers à disposer de tous les services bancaires en ligne. Aujourd’hui, je trouve tout ce qu’on peut acheter en France, ce qui n’était pas du tout le cas il y a dix ans, donc ça a beaucoup changé.”
Présentes en nombre en République tchèque, les entreprises étrangères et les multinationales recrutent. Il existe environ 500 entreprises françaises dans le pays. Notez que le réseautage est très courant pour trouver un emploi. Outre le français, il est particulièrement apprécié de parler anglais, allemand ou italien.
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