Sur le terrain, l’Union europĂ©enne, Ă travers sa Banque d’investissement (BEI), veut contribuer au dĂ©veloppement d’une agriculture durable. En CĂ´te d’Ivoire, elle a accordĂ© en septembre dernier un prĂŞt de 25 millions d’euros au groupe financier Cofina – un organisme panafricain qui accorde des crĂ©dits au secteur agricole notamment et aux PME – pour aider notamment la filière cacao Ă dĂ©marrer. dans les clous du nouveau droit communautaire.
De notre envoyé spécial à San Pedro,
LĂ nouvelle loi europĂ©enne imposera des importations « zĂ©ro dĂ©forestation » et inclura Ă©galement des exigences sociales (respect des travailleurs, prioritĂ© aux femmes, pas de travail des enfants, etc.). Brahima Niampa est Ă la tĂŞte de la coopĂ©rative Ecopas. Nous marchons parmi les cacaoyers d’un des producteurs avec qui il travaille. Il a obtenu un prĂŞt de 200 millions de francs CFA auprès de la Cofina. ” C’est pour acheter plus de cacao parce que parfois, si on n’a pas de cash, le cacao peut sortir de la coopĂ©rative, explique Brahima Niampa. Ainsi, avec l’aide du financement de Cofina, nous avons pu rĂ©colter plus de 90% de la production de nos producteurs et cela nous a permis de gĂ©nĂ©rer de la valeur ajoutĂ©e que nous avons rĂ©investie au niveau de la population. »
Une partie de cette valeur ajoutĂ©e, assure ce responsable coopĂ©ratif, revient aux communautĂ©s » en crĂ©ant des facilitĂ©s de crĂ©dit pour elles, en crĂ©ant des Ă©coles, en fournissant des kits scolaires, en inscrivant les femmes dans des associations pour leur permettre d’ĂŞtre financièrement stables “. Un autre objectif est aussi d’encourager l’agroforesterie. Une prime est versĂ©e en fonction des arbres plantĂ©s dans la plantation de cacao, assure-t-il Ă©galement.
DĂ©veloppement durable et impacts sociaux
30% des prĂŞts accordĂ©s doivent soutenir l’entrepreneuriat fĂ©minin et au moins 30 autres ĂŞtre consacrĂ©s au financement vert, dĂ©taille le vice-prĂ©sident de la Banque europĂ©enne d’investissement, venu visiter la plantation. ” Nous ne sommes pas une institution en rĂ©seau, mais d’un autre cĂ´tĂ©, nous sommes très intĂ©ressĂ©s Ă ce que nos projets financent les bĂ©nĂ©ficiaires finaux des coopĂ©ratives agricoles en l’occurrence, qui rĂ©pondent aux caractĂ©ristiques de nos prĂŞts en termes de dĂ©veloppement durable.dĂ©taille Ambroise Fayolle. Ce que je trouve remarquable, c’est qu’en gĂ©nĂ©ral, cela prend beaucoup de temps et nous avons signĂ© il y a Ă peine six mois alors que les producteurs de cacao bĂ©nĂ©ficient dĂ©jĂ des revenus. »
La BEI accorde un prĂŞt Ă taux rĂ©duit au groupe financier Cofina, qui elle-mĂŞme offre des facilitĂ©s aux coopĂ©ratives qui dĂ©montrent leur volontĂ© de travailler de manière durable. La Banque europĂ©enne d’investissement fournit Ă©galement une assistance technique Ă ce groupe. ” Pour nous, c’est avant tout mesurer l’impact environnemental et social », prĂ©cise Serge Massamba Ndombele, directeur stratĂ©gique de Cofina.
Pour lui, il s’agit d’assurer « l’impact sur les populations des prĂŞts arrivant au nom de la BEI en tant que partenaire. Donc ça y est, nous voulons vraiment avoir une assistance technique pour mesurer l’impact en termes de rĂ©duction de la pauvretĂ© au sein de la population et en termes d’Ă©ducation. Il est important de soutenir les planteurs en termes de prĂŞts scolaires, etc. » Vingt-deux coopĂ©ratives cacaoyères ont dĂ©jĂ bĂ©nĂ©ficiĂ© de prĂŞts Cofina, pour un montant de plus de 2 millions d’euros.
Sur le terrain, l’Union europĂ©enne, Ă travers sa Banque d’investissement (BEI), veut contribuer au dĂ©veloppement d’une agriculture durable. En CĂ´te d’Ivoire, elle a accordĂ© en septembre dernier un prĂŞt de 25 millions d’euros au groupe financier Cofina – un organisme panafricain qui accorde des crĂ©dits au secteur agricole notamment et aux PME – pour aider notamment la filière cacao Ă dĂ©marrer. dans les clous du nouveau droit communautaire.
De notre envoyé spécial à San Pedro,
LĂ nouvelle loi europĂ©enne imposera des importations « zĂ©ro dĂ©forestation » et inclura Ă©galement des exigences sociales (respect des travailleurs, prioritĂ© aux femmes, pas de travail des enfants, etc.). Brahima Niampa est Ă la tĂŞte de la coopĂ©rative Ecopas. Nous marchons parmi les cacaoyers d’un des producteurs avec qui il travaille. Il a obtenu un prĂŞt de 200 millions de francs CFA auprès de la Cofina. ” C’est pour acheter plus de cacao parce que parfois, si on n’a pas de cash, le cacao peut sortir de la coopĂ©rative, explique Brahima Niampa. Ainsi, avec l’aide du financement de Cofina, nous avons pu rĂ©colter plus de 90% de la production de nos producteurs et cela nous a permis de gĂ©nĂ©rer de la valeur ajoutĂ©e que nous avons rĂ©investie au niveau de la population. »
Une partie de cette valeur ajoutĂ©e, assure ce responsable coopĂ©ratif, revient aux communautĂ©s » en crĂ©ant des facilitĂ©s de crĂ©dit pour elles, en crĂ©ant des Ă©coles, en fournissant des kits scolaires, en inscrivant les femmes dans des associations pour leur permettre d’ĂŞtre financièrement stables “. Un autre objectif est aussi d’encourager l’agroforesterie. Une prime est versĂ©e en fonction des arbres plantĂ©s dans la plantation de cacao, assure-t-il Ă©galement.
DĂ©veloppement durable et impacts sociaux
30% des prĂŞts accordĂ©s doivent soutenir l’entrepreneuriat fĂ©minin et au moins 30 autres ĂŞtre consacrĂ©s au financement vert, dĂ©taille le vice-prĂ©sident de la Banque europĂ©enne d’investissement, venu visiter la plantation. ” Nous ne sommes pas une institution en rĂ©seau, mais d’un autre cĂ´tĂ©, nous sommes très intĂ©ressĂ©s Ă ce que nos projets financent les bĂ©nĂ©ficiaires finaux des coopĂ©ratives agricoles en l’occurrence, qui rĂ©pondent aux caractĂ©ristiques de nos prĂŞts en termes de dĂ©veloppement durable.dĂ©taille Ambroise Fayolle. Ce que je trouve remarquable, c’est qu’en gĂ©nĂ©ral, cela prend beaucoup de temps et nous avons signĂ© il y a Ă peine six mois alors que les producteurs de cacao bĂ©nĂ©ficient dĂ©jĂ des revenus. »
La BEI accorde un prĂŞt Ă taux rĂ©duit au groupe financier Cofina, qui elle-mĂŞme offre des facilitĂ©s aux coopĂ©ratives qui dĂ©montrent leur volontĂ© de travailler de manière durable. La Banque europĂ©enne d’investissement fournit Ă©galement une assistance technique Ă ce groupe. ” Pour nous, c’est avant tout mesurer l’impact environnemental et social », prĂ©cise Serge Massamba Ndombele, directeur stratĂ©gique de Cofina.
Pour lui, il s’agit d’assurer « l’impact sur les populations des prĂŞts arrivant au nom de la BEI en tant que partenaire. Donc ça y est, nous voulons vraiment avoir une assistance technique pour mesurer l’impact en termes de rĂ©duction de la pauvretĂ© au sein de la population et en termes d’Ă©ducation. Il est important de soutenir les planteurs en termes de prĂŞts scolaires, etc. » Vingt-deux coopĂ©ratives cacaoyères ont dĂ©jĂ bĂ©nĂ©ficiĂ© de prĂŞts Cofina, pour un montant de plus de 2 millions d’euros.