Parmi les recommandations du dialogue inter-malien qui s’est achevé vendredi 10 mai 2024, il y a la dissolution des milices et groupes d’autodéfense sur le territoire national et assurer la réinsertion socioprofessionnelle. Parmi ces groupes figure Dan Na Ambassagou, basé dans le centre du pays.
Avec notre correspondant régional, Serge Daniel
Groupe d’autodéfense pour les uns, redoutables milices pour les autres, Dan Na Ambassagou compte plusieurs centaines de combattants dans ses rangs. La plupart d’entre eux se considèrent comme membres d’une confrérie de chasseurs chargés de défendre les communautés vivant en pays Dogon. Leurs principaux ennemis ? Djihadistes et auteurs de pillages de biens indigènes, disent-ils.
Mais les ONG accusent souvent Dan Na Ambassagou de commettre des atrocités contre les civils. Les dirigeants du groupe armé l’ont toujours nié. Avant le coup d’État de 2020, le dissolution de Dan Na Ambassagou avait déjà été demandée par les pouvoirs publics. Mais la décision en restait au stade de « projet “, l’Etat n’ayant pas eu les moyens de faire face à ses hommes, qui étaient de fins experts dans leur région.
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