En France, l’examen du projet de loi sur la fin de vie débute ce lundi 13 mai. Pendant une semaine, la Commission spéciale de députés créée pour aborder l’enjeu et la complexité du sujet analysera près de 2 000 amendements déposés par les parlementaires.
Les députés donnent le coup d’envoi ce lundi de l’examen du projet de loi sur la fin de vie, qui prévoit d’ouvrir pour la première fois en France « aide à mourir » pour certains patients. Cette réforme sociétale est attendue mais est aussi source d’inquiétude. Le pronostic vital qu’implique à court ou moyen terme le recours à l’aide médicale à mourir fait l’objet, à lui seul, de 400 amendements. La plupart des changements proposés portent sur la question de l’aide à mourir, prévue dans ce projet de loi.
Plusieurs questions : le moyen terme est-il de six mois ? Neuf mois ? Et à court terme, parle-t-on de quelques heures ou de quelques jours ? Certains députés souhaitent voir une définition claire incluse dans le projet de loi. D’autres y voient une condition trop restrictive et demandent simplement que cette ligne disparaisse. D’autres questions restent en suspens : quel âge pour cette aide à mourir ? Devons-nous parler euthanasie ou suicide assisté ?
Le projet de loi examiné à l’Assemblée nationale fin mai
Les 71 membres de la Commission spéciale devront répondre à toutes ces questions. Ce dernier a d’abord interrogé les acteurs concernés et les spécialistes comme des professionnels de santé, des fédérations hospitalières, des associations ou encore des philosophes.
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