P.as de « gnagnagna » avec le maire de Montpellier. Loin du bashing olympique, Michaël Delafosse salue le travail réalisé par Tony Estanguet et trouve même la mascotte « géniale ». Il faut dire que le maire de Montpellier a de quoi se réjouir. Bien que sa ville n’accueille aucune épreuve olympique, elle représente le plus grand centre d’entraînement d’athlètes derrière Paris. Pour accéder à ce podium, le maire a déployé pendant un an sa « diplomatie sportive » auprès des délégations étrangères, au point de réussir à convaincre l’ambassade d’Australie au lendemain de la crise des sous-marins.
La capitale de l’Hérault s’est également associée à ses voisines Sète et Millau, afin de proposer une offre complète « terre, mer, montagne » qui couvre 98% des disciplines olympiques. Une alliance qui lui permet également de financer l’accueil des deux flammes, olympique et paralympique, sur son territoire – un cas unique en France. Pragmatique, Michaël Delafosse compte profiter de l’événement pour le rayonnement de sa ville et de l’économie locale. Mais l’élu socialiste appelle aussi le pays à se rassembler autour du sport, dont les valeurs lui paraissent plus que jamais utiles face à la montée des violences scolaires et de l’extrême droite.
Indiquer : Pourquoi avez-vous voulu faire de Montpellier le plus grand camp d’entraînement olympique derrière Paris ?
Michaël Delafosse :Car toute la France doit être là. Accueillir les équipes permet à ceux qui ne pourront pas assister au (…) Lire la suite