Cette lettre ouverte a été lancée à l’initiative de l’Adami, société qui gère les droits des acteurs et musiciens pour la diffusion de leur œuvre enregistrée.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Swann Arlaud, Alain Chamfort, Sandrine Bonnaire, Valérie Donzelli et Agnès Jaoui font partie des 7 000 signataires d’une lettre ouverte réclamant une meilleure rémunération des artistes interprètes par les plateformes de streaming. Ces artistes, acteurs ou musiciens qui créent des bandes sonores, veulent être « payés proportionnellement à la réussite du travail auquel ils collaborent », écrivent-ils dans cette lettre ouverte publiée lundi. Selon eux, ce n’est pas le cas “dans le monde impitoyable du streaming”, dominé par le géant américain Netflix.
Cette lettre ouverte a été lancée à l’initiative de l’Adami, société qui gère les droits des acteurs et musiciens pour la diffusion de leur œuvre enregistrée.
« Film ou série à succès retentissant qui cumule le nombre de vues et de saisons ? Quelle que soit la durée de visionnage et le nombre de streams, les actrices et acteurs reçoivent un maigre et unique package, déterminé dès le départ. »poursuivent les signataires.
Une directive européenne
Ils rappellent qu’une directive européenne de 2019 a néanmoins posé le principe de « rémunération appropriée et proportionnelle des interprètes ». Mais trois ans après sa transposition en droit français par une ordonnance en 2021, “Aucun accord n’a été trouvé, laissant les actrices et acteurs dans une attente totale”ils regrettent.
“Dans cette situation qui ressemble à la torture de Tantale, où la loi existe mais où elle n’est pas appliquée, il est difficile de ne pas penser à dupliquer les dernières revendications du secteur américain”, menacent-ils, faisant référence à la dure grève qui a touché le secteur aux Etats-Unis l’année dernière.
Cette lettre ouverte a été lancée à l’initiative de l’Adami, société qui gère les droits des acteurs et musiciens pour la diffusion de leur œuvre enregistrée.
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Swann Arlaud, Alain Chamfort, Sandrine Bonnaire, Valérie Donzelli et Agnès Jaoui font partie des 7 000 signataires d’une lettre ouverte réclamant une meilleure rémunération des artistes interprètes par les plateformes de streaming. Ces artistes, acteurs ou musiciens qui créent des bandes sonores, veulent être « payés proportionnellement à la réussite du travail auquel ils collaborent », écrivent-ils dans cette lettre ouverte publiée lundi. Selon eux, ce n’est pas le cas “dans le monde impitoyable du streaming”, dominé par le géant américain Netflix.
Cette lettre ouverte a été lancée à l’initiative de l’Adami, société qui gère les droits des acteurs et musiciens pour la diffusion de leur œuvre enregistrée.
« Film ou série à succès retentissant qui cumule le nombre de vues et de saisons ? Quelle que soit la durée de visionnage et le nombre de streams, les actrices et acteurs reçoivent un maigre et unique package, déterminé dès le départ. »poursuivent les signataires.
Une directive européenne
Ils rappellent qu’une directive européenne de 2019 a néanmoins posé le principe de « rémunération appropriée et proportionnelle des interprètes ». Mais trois ans après sa transposition en droit français par une ordonnance en 2021, “Aucun accord n’a été trouvé, laissant les actrices et acteurs dans une attente totale”ils regrettent.
“Dans cette situation qui ressemble à la torture de Tantale, où la loi existe mais où elle n’est pas appliquée, il est difficile de ne pas penser à dupliquer les dernières revendications du secteur américain”, menacent-ils, faisant référence à la dure grève qui a touché le secteur aux Etats-Unis l’année dernière.