Asha Hotep, une policiĂšre afro-amĂ©ricaine Ă la retraite de Los Angeles, se trouvait il y a quelques annĂ©es dans un restaurant de Johannesburg lorsqu’elle a Ă©tĂ© frappĂ©e par une rĂ©vĂ©lation. Il lui suffit d’en parler pour ĂȘtre Ă©mu : «Je me sentais profondĂ©ment heureux de voir tous ces beaux noirs autour de moi. Jâai soudain rĂ©alisĂ© que câĂ©tait probablement ce que ressentaient les Blancs dâAmĂ©rique. Nous y sommes minoritaires, nous sommes dispersĂ©s ici et lĂ . Alors quâici, nous ne sommes pas diffĂ©rents des autres.
« Jâaime voir des familles et des enfants insouciants courir partout. Cela me dĂ©range. C’est un sentiment trĂšs fort, un peu comme celui qu’Ă©prouverait un enfant adoptĂ© lorsqu’il retrouve sa famille, son foyer, et qui Ă©prouve une sensation d’Ă©panouissement. » dit Asha Hotep pour expliquer sa dĂ©cision de s’installer Ă Johannesburg.
Un style de vie plus abordable
Le retraitĂ©, qui a Ă©migrĂ© en Afrique du Sud en 2021, fait partie dâune vague dâAfro-AmĂ©ricains qui ont choisi de quitter les Ătats-Unis pour trouver ailleurs un style de vie plus abordable et qui leur convient mieux. Ce mouvement d’exode a Ă©tĂ© surnommĂ© “Blaxite”un mot-valise apparu aprĂšs le Brexit, dont il sâinspire.
« Au dĂ©but des annĂ©es 2000, je faisais partie d’un groupe qui envisageait d’immigrer au Ghana aprĂšs sa retraite. Mais j’ai dĂ©cidĂ© d’en apprendre davantage sur l’Afrique du Sud aprĂšs avoir vu le documentaire Noirs sans frontiĂšres», elle dit.
Lorsqu’elle a finalement pris sa retraite, en 2018, elle a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă Atlanta, en GĂ©orgie. Elle y rencontre The Real South Africa, une agence dirigĂ©e par Mark et LaTasha Blanton, un couple afro-amĂ©ricain basĂ© Ă Johannesburg spĂ©cialisĂ© dans les voyages sur mesure.
« J’ai pris contact avec eux et j’ai dĂ©cidĂ© de participer Ă leur tournĂ©e de six jours. Une fois sur place, je souhaitais rester pendant toute la durĂ©e de mon visa, soit quatre-vingt-dix jours. Je voulais voir si je pouvais ĂȘtre heureux de vivre seul ici. Je suis retournĂ© aux Ătats-Unis pour demander mon visa de retraite et je suis revenu en Afrique du Sud il y a un peu plus de deux ans », ajoute le retraitĂ©.
Elle prĂ©cise qu’elle est seule, mais qu’elle ne se sent pas isolĂ©e. Elle vit dans une maison dans un domaine fermĂ©, Blue Valley Golf and Country Estate, Ă Centurion (dans la province nord-est du Gauteng).
« J’ai eu une vie confortable Ă Atlanta, mais je me sens chez moi ici et je suis trĂšs heureux. La lune de miel est terminĂ©e et la magie sâest estompĂ©e, mais je suis toujours Ă©perdument amoureux de cet endroit » : elle n’a aucun regret.
Vivre le « rĂȘve amĂ©ricain » mais en Afrique du Sud
Mark Blanton, ancien membre des services secrets amĂ©ricains, s’est rendu pour la premiĂšre fois en Afrique du Sud en 2010. Il faisait partie de l’Ă©quipe de sĂ©curitĂ© de Joe Biden, alors vice-prĂ©sident des Ătats-Unis. United, lors de la Coupe du Monde de Football :
«J’Ă©tais venu pour le travail et donc ce qu’on m’a montrĂ© Ă©tait, en gros, l’Afrique du Sud au quotidien. C’Ă©tait super.”
Mark est retournĂ© plusieurs fois en Afrique du Sud avec sa femme, mĂ©decin. Le couple s’est retrouvĂ© lĂ -bas.
Asha Hotep, une policiĂšre afro-amĂ©ricaine Ă la retraite de Los Angeles, se trouvait il y a quelques annĂ©es dans un restaurant de Johannesburg lorsqu’elle a Ă©tĂ© frappĂ©e par une rĂ©vĂ©lation. Il lui suffit d’en parler pour ĂȘtre Ă©mu : «Je me sentais profondĂ©ment heureux de voir tous ces beaux noirs autour de moi. Jâai soudain rĂ©alisĂ© que câĂ©tait probablement ce que ressentaient les Blancs dâAmĂ©rique. Nous y sommes minoritaires, nous sommes dispersĂ©s ici et lĂ . Alors quâici, nous ne sommes pas diffĂ©rents des autres.
« Jâaime voir des familles et des enfants insouciants courir partout. Cela me dĂ©range. C’est un sentiment trĂšs fort, un peu comme celui qu’Ă©prouverait un enfant adoptĂ© lorsqu’il retrouve sa famille, son foyer, et qui Ă©prouve une sensation d’Ă©panouissement. » dit Asha Hotep pour expliquer sa dĂ©cision de s’installer Ă Johannesburg.
Un style de vie plus abordable
Le retraitĂ©, qui a Ă©migrĂ© en Afrique du Sud en 2021, fait partie dâune vague dâAfro-AmĂ©ricains qui ont choisi de quitter les Ătats-Unis pour trouver ailleurs un style de vie plus abordable et qui leur convient mieux. Ce mouvement d’exode a Ă©tĂ© surnommĂ© “Blaxite”un mot-valise apparu aprĂšs le Brexit, dont il sâinspire.
« Au dĂ©but des annĂ©es 2000, je faisais partie d’un groupe qui envisageait d’immigrer au Ghana aprĂšs sa retraite. Mais j’ai dĂ©cidĂ© d’en apprendre davantage sur l’Afrique du Sud aprĂšs avoir vu le documentaire Noirs sans frontiĂšres», elle dit.
Lorsqu’elle a finalement pris sa retraite, en 2018, elle a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă Atlanta, en GĂ©orgie. Elle y rencontre The Real South Africa, une agence dirigĂ©e par Mark et LaTasha Blanton, un couple afro-amĂ©ricain basĂ© Ă Johannesburg spĂ©cialisĂ© dans les voyages sur mesure.
« J’ai pris contact avec eux et j’ai dĂ©cidĂ© de participer Ă leur tournĂ©e de six jours. Une fois sur place, je souhaitais rester pendant toute la durĂ©e de mon visa, soit quatre-vingt-dix jours. Je voulais voir si je pouvais ĂȘtre heureux de vivre seul ici. Je suis retournĂ© aux Ătats-Unis pour demander mon visa de retraite et je suis revenu en Afrique du Sud il y a un peu plus de deux ans », ajoute le retraitĂ©.
Elle prĂ©cise qu’elle est seule, mais qu’elle ne se sent pas isolĂ©e. Elle vit dans une maison dans un domaine fermĂ©, Blue Valley Golf and Country Estate, Ă Centurion (dans la province nord-est du Gauteng).
« J’ai eu une vie confortable Ă Atlanta, mais je me sens chez moi ici et je suis trĂšs heureux. La lune de miel est terminĂ©e et la magie sâest estompĂ©e, mais je suis toujours Ă©perdument amoureux de cet endroit » : elle n’a aucun regret.
Vivre le « rĂȘve amĂ©ricain » mais en Afrique du Sud
Mark Blanton, ancien membre des services secrets amĂ©ricains, s’est rendu pour la premiĂšre fois en Afrique du Sud en 2010. Il faisait partie de l’Ă©quipe de sĂ©curitĂ© de Joe Biden, alors vice-prĂ©sident des Ătats-Unis. United, lors de la Coupe du Monde de Football :
«J’Ă©tais venu pour le travail et donc ce qu’on m’a montrĂ© Ă©tait, en gros, l’Afrique du Sud au quotidien. C’Ă©tait super.”
Mark est retournĂ© plusieurs fois en Afrique du Sud avec sa femme, mĂ©decin. Le couple s’est retrouvĂ© lĂ -bas.