La France se distingue par l’ampleur de ses déficits en Europe. Toutefois, elle repose sur des hypothèses très positives.
En l’absence de Bruno Le Maire, en déplacement à Washington, c’est Thomas Cazenave, le chef du Budget, qui sera chargé ce mercredi de présenter la trajectoire budgétaire de la France au Conseil des ministres jusqu’en 2027. Formellement, ce document, le programme de stabilité , est attendu chaque année en avril par Bruxelles. Tous les États européens se soumettent à l’exercice et détaillent leurs prévisions d’évolution du déficit, des dépenses, des recettes publiques et de la dette. Classiquement, le texte donne ensuite lieu à une recommandation de la Commission au cours de l’été. Cette année, la réponse sera particulièrement scrutée, car Bruxelles devrait appliquer les nouveaux termes du pacte de stabilité.
Lors de sa deuxième campagne présidentielle, peu focalisée sur les finances publiques, Emmanuel Macron s’est contenté de s’engager sur un retour à un déficit de 3% en 2027 et une baisse de la dette dès 2026, obtenue essentiellement grâce à la croissance et à la réforme des retraites…