La consultation sur le congé de naissance a été lancée : syndicats, employeurs et associations se réuniront ce mercredi 15 mai, a annoncé Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et de la Famille, à La Tribune dimanche. Le système, qui devrait entrer en vigueur à partir d’août 2025, sera mieux rémunéré et plus court que le congé parental qu’il remplacera.
Rendre ces aides plus attractives est donc l’objectif de la réforme. De moins en moins de parents prennent un congé parental : ils étaient 246 000 en 2020 contre 500 000 en 2013. L’allocation actuellement en vigueur s’élève à 448 euros par mois pour une durée d’indemnisation pouvant aller jusqu’à deux ans pour un même parent, et qui peut s’étendre jusqu’à à trois ans si le deuxième parent prend le relais.
Un montant « trop faible » pour une durée « trop longue », juge Sarah El Haïry. Ainsi, le nouveau congé de naissance pourra être indemnisé à hauteur de 50% du salaire, sans dépasser un plafond annoncé de 1.900 euros par mois et durera trois mois pour chaque parent. Une manière d’encourager, comme le préconisait un rapport de 2021, qui proposait de mettre en place « un service mieux rémunéré d’une durée de 6 à 12 mois ».LIRE AUSSI « Réarmement démographique » : colère des féministes après les propos d’Emmanuel Macron
Vers une meilleure répartition des tâches ?
Cette aide ne remplacera pas le congé maternité ou le congé paternité, mais sera plutôt complémentaire de ces derniers. Aïn (…) Lire la suite