Les salariés du groupe étaient en grève depuis la nuit du 16 au 17 avril pour sauver leur emploi.
Clap de fin pour MA France. Le tribunal de commerce de Bobigny a placé lundi en liquidation judiciaire l’équipementier, dernière usine automobile de Seine-Saint-Denis, employant 280 personnes à Aulnay-sous-Bois et un sous-traitant du géant automobile Stellantis. Les activités de la société ne sont pas maintenues jusqu’à sa liquidation par mandataires.
Plus d’une centaine de salariés de MA France ont convergé lundi après-midi devant le tribunal judiciaire de Bobigny pour demander au procureur de faire appel de la décision de cessation d’activité. Une importante présence policière a bloqué l’accès au tribunal.
« Des difficultés structurelles de compétitivité »
En grève depuis le 17 avril, les salariés de MA France, propriété du groupe italien CLN (7 000 salariés et un milliard d’euros de chiffre d’affaires), ont lancé cette mobilisation pour sauver leurs emplois dans cette entreprise qui paralyse des pièces de carrosserie indispensables aux petites Peugeot. , utilitaires Citroën et Renault. Lundi en milieu d’après-midi, une délégation de l’équipementier a été reçue par le procureur. Un peu plus tôt, les députées LFI Aurélie Trouvé et Nadège Abomangoli, présentes sur place, avaient demandé au préfet de Seine-Saint-Denis de « obtenir le dialogue social avec les salariés ».
La mobilisation des salariés de MA France a entraîné la fermeture de trois usines Stellantis pendant plusieurs semaines. Plus de 80 % des pièces qui sortent de cet équipementier sont destinées au groupe automobile franco-italo-américain. Le ministre de l’Industrie Roland Lescure a demandé à Stellantis et Renault de soutenir les salariés de MA France, en marge de la signature du contrat de filière automobile, à Bercy, il y a une semaine.
Selon Stellantis, MA France « rencontre des difficultés structurelles de compétitivité qui la handicapent dans l’acquisition de nouveaux marchés. Le contexte inflationniste (matériaux, travail, énergie) impacte également sa rentabilité.. Les syndicats ont, de leur côté, critiqué le choix de délocalisation du géant automobile. Stellantis doit en effet commencer à assembler ses nouveaux véhicules utilitaires dans une usine turque en 2025. L’“L’emboutissage est repris par les usines Stellantis en Europe”a déclaré un porte-parole du groupe.
Les salariés du groupe étaient en grève depuis la nuit du 16 au 17 avril pour sauver leur emploi.
Clap de fin pour MA France. Le tribunal de commerce de Bobigny a placé lundi en liquidation judiciaire l’équipementier, dernière usine automobile de Seine-Saint-Denis, employant 280 personnes à Aulnay-sous-Bois et un sous-traitant du géant automobile Stellantis. Les activités de la société ne sont pas maintenues jusqu’à sa liquidation par mandataires.
Plus d’une centaine de salariés de MA France ont convergé lundi après-midi devant le tribunal judiciaire de Bobigny pour demander au procureur de faire appel de la décision de cessation d’activité. Une importante présence policière a bloqué l’accès au tribunal.
« Des difficultés structurelles de compétitivité »
En grève depuis le 17 avril, les salariés de MA France, propriété du groupe italien CLN (7 000 salariés et un milliard d’euros de chiffre d’affaires), ont lancé cette mobilisation pour sauver leurs emplois dans cette entreprise qui paralyse des pièces de carrosserie indispensables aux petites Peugeot. , utilitaires Citroën et Renault. Lundi en milieu d’après-midi, une délégation de l’équipementier a été reçue par le procureur. Un peu plus tôt, les députées LFI Aurélie Trouvé et Nadège Abomangoli, présentes sur place, avaient demandé au préfet de Seine-Saint-Denis de « obtenir le dialogue social avec les salariés ».
La mobilisation des salariés de MA France a entraîné la fermeture de trois usines Stellantis pendant plusieurs semaines. Plus de 80 % des pièces qui sortent de cet équipementier sont destinées au groupe automobile franco-italo-américain. Le ministre de l’Industrie Roland Lescure a demandé à Stellantis et Renault de soutenir les salariés de MA France, en marge de la signature du contrat de filière automobile, à Bercy, il y a une semaine.
Selon Stellantis, MA France « rencontre des difficultés structurelles de compétitivité qui la handicapent dans l’acquisition de nouveaux marchés. Le contexte inflationniste (matériaux, travail, énergie) impacte également sa rentabilité.. Les syndicats ont, de leur côté, critiqué le choix de délocalisation du géant automobile. Stellantis doit en effet commencer à assembler ses nouveaux véhicules utilitaires dans une usine turque en 2025. L’“L’emboutissage est repris par les usines Stellantis en Europe”a déclaré un porte-parole du groupe.