THÉO ROUBY / AFP
Des manifestants du FLNKS, le Front de libération nationale kanak et socialiste, opposés à la réforme constitutionnelle examinée par l’Assemblée nationale depuis le 13 mai 2024.
OUTRE-MER – Violences, pillages, véhicules incendiés… Après des troubles dans un “haute intensité” faisant écho à l’examen à Paris d’une réforme constitutionnelle dénoncée par les indépendantistes ce lundi 13 mai, le Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie a annoncé un couvre-feu pour la nuit de mardi à mercredi dans l’agglomération de Nouméa.
Le couvre-feu est décrété du mardi 18 heures au mercredi 6 heures du matin, a annoncé dans un communiqué diffusé peu après 8 heures locales mardi (23 heures lundi à Paris) le représentant de l’Etat dans ce territoire français du Pacifique Sud. “Il pourra être renouvelé autant que nécessaire”précise le Haut-commissariat de la République.
Par ailleurs, tout rassemblement est interdit dans le grand Nouméa, de même que le transport et le port d’armes et la vente d’alcool dans toute la Nouvelle-Calédonie, indique le haut-commissariat, qui invite les quelque 270 000 habitants de l’archipel océanien à rester chez eux.
36 arrestations
Les premières altercations avec la police ont débuté lundi, en marge d’une mobilisation indépendantiste contre la réforme constitutionnelle examinée à l’Assemblée nationale, qui vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales en Nouvelle-Calédonie. Les opposants critiquent un dégel qui risque «minoriser encore davantage les autochtones kanak».
Véhicules incendiés, magasins pillés, début de mutinerie de détenus, heurts entre manifestants et forces de l’ordre… “Des troubles à l’ordre public d’une grande intensité ont eu lieu hier soir (de lundi à mardi) à Nouméa et dans les communes voisines, et se poursuivent à cette heure”déplore le haut-commissariat, notant « de nombreux blessés » parmi les forces de l’ordre.
A l’entrée du capitale ” Calédonienne, une importante usine spécialisée dans l’embouteillage a été victime d’un incendie criminel et complètement ravagée par les flammes vers 22 heures lundi (13 heures à Paris), a constaté un journaliste de l’AFP.
“À ce stade, 36” les émeutiers ont été arrêtés et seront “présenté à la justice dans la journée”a déclaré la police à l’AFP.
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Des manifestants du FLNKS, le Front de libération nationale kanak et socialiste, opposés à la réforme constitutionnelle examinée par l’Assemblée nationale depuis le 13 mai 2024.
OUTRE-MER – Violences, pillages, véhicules incendiés… Après des troubles dans un “haute intensité” faisant écho à l’examen à Paris d’une réforme constitutionnelle dénoncée par les indépendantistes ce lundi 13 mai, le Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie a annoncé un couvre-feu pour la nuit de mardi à mercredi dans l’agglomération de Nouméa.
Le couvre-feu est décrété du mardi 18 heures au mercredi 6 heures du matin, a annoncé dans un communiqué diffusé peu après 8 heures locales mardi (23 heures lundi à Paris) le représentant de l’Etat dans ce territoire français du Pacifique Sud. “Il pourra être renouvelé autant que nécessaire”précise le Haut-commissariat de la République.
Par ailleurs, tout rassemblement est interdit dans le grand Nouméa, de même que le transport et le port d’armes et la vente d’alcool dans toute la Nouvelle-Calédonie, indique le haut-commissariat, qui invite les quelque 270 000 habitants de l’archipel océanien à rester chez eux.
36 arrestations
Les premières altercations avec la police ont débuté lundi, en marge d’une mobilisation indépendantiste contre la réforme constitutionnelle examinée à l’Assemblée nationale, qui vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales en Nouvelle-Calédonie. Les opposants critiquent un dégel qui risque «minoriser encore davantage les autochtones kanak».
Véhicules incendiés, magasins pillés, début de mutinerie de détenus, heurts entre manifestants et forces de l’ordre… “Des troubles à l’ordre public d’une grande intensité ont eu lieu hier soir (de lundi à mardi) à Nouméa et dans les communes voisines, et se poursuivent à cette heure”déplore le haut-commissariat, notant « de nombreux blessés » parmi les forces de l’ordre.
A l’entrée du capitale ” Calédonienne, une importante usine spécialisée dans l’embouteillage a été victime d’un incendie criminel et complètement ravagée par les flammes vers 22 heures lundi (13 heures à Paris), a constaté un journaliste de l’AFP.
“À ce stade, 36” les émeutiers ont été arrêtés et seront “présenté à la justice dans la journée”a déclaré la police à l’AFP.
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