Commerces détruits, maisons incendiées et fusillades avec des armes de gros calibre, violences » assez incroyable », selon les autorités, s’est déchaînée dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai en Nouvelle-Calédonie, en marge d’une révision constitutionnelle critiquée par les indépendantistes.
Les émeutes en Nouvelle-Calédonie ont débuté hier, lundi 13 mai, en marge des manifestations indépendantistes contre la réforme constitutionnelle sur l’élargissement du corps électoral destiné à permettre à tous les Calédoniens d’origine, ainsi qu’aux résidents installés depuis au moins dix ans, de voter. aux élections provinciales, écrit notre correspondant à Nouméa, Charlotte Mannévy. Des violences qui se sont intensifiées dans la nuit, sans que la police ne parvienne à venir à bout des émeutiers.
Fumée noire
Partout dans la ville, les mêmes panaches de fumée noire s’échappant des magasins et commerces incendiés et des affrontements sporadiques avec la police. Les émeutiers sont une centaine rien que dans la capitale et, selon la police, ils semblent absolument déterminés à se battre. Le Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie Louis Le Franc a rapporté « tirs tendus avec des armes de gros calibre, des fusils à longue portée, sur les gendarmes » lors des violences dans la ville du Mont-Dore, au sud-est de Nouméa. Selon le haut-commissariat, 43 gendarmes ont été blessés et 62 personnes interpellées.
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