DÉCRYPTION – En campagne pour les élections européennes, les Républicains se sont entretenus avec la police des frontières et ont fustigé le rejet d’un référendum par le Conseil constitutionnel.
Envoyé spécial à Menton (Alpes-maritimes)
Les oreilles d’Emmanuel Macron et celles des neuf Sages du Conseil constitutionnel ont sifflé bruyamment vendredi à la frontière franco-italienne. Quelques heures seulement après avoir pris acte du rejet, jeudi, de leur référendum d’initiative commune (RIP) visant à donner la parole aux Français sur les prestations sociales accordées aux étrangers, les Républicains ont été invités à Menton, au motif de la crise migratoire. , face à la Méditerranée.
“Ce que l’on voit ici à la frontière franco-italienne est la conséquence concrète de ce refus des Français de reprendre le contrôle de leur destin. C’est contre l’avis des Français qui souhaitaient massivement ce référendum que le gouvernement a tout fait pour l’empêcher. On voit bien que nous sommes à la fin d’un système”», accuse François-Xavier Bellamy, à peine sorti du petit bâtiment jaune un peu défraîchi de la police des frontières. Devant, accrochés à un mât blanc, les drapeaux…