Lors des débats, des élus de la majorité ont affronté à coups de poing plusieurs autres élus de l’opposition, selon des images diffusées par la télévision publique.
Publié
Mise à jour
Temps de lecture : 1 min
Une scène à peine croyable. Une bagarre a éclaté mardi 14 mai entre députés géorgiens lors de l’examen au Parlement du projet de loi controversé sur “l’influence étrangère”, que le parti au pouvoir souhaite adopter dans la journée malgré d’importantes manifestations d’opposition.
Lors des débats en vue de l’adoption du texte en troisième et dernière lecture, des élus de la majorité ont affronté plusieurs autres de l’opposition à coups de poing, selon des images diffusées par la télévision publique.
Lundi, Le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidze a promis que le Parlement voterait la loi le lendemain, ignorant les appels de la rue et les critiques des États-Unis et de l’Union européenne.
Si elle est adoptée, la loi obligera toute ONG ou média recevant plus de 20 % de son financement de l’étranger à s’enregistrer en tant qu’organisation.“organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère”.
Les critiques du texte l’ont surnommé « loi russe » car il imite la législation largement utilisée par le Kremlin pour réprimer l’opposition. La référence est particulièrement sensible en Géorgie, pays oscillant entre les sphères d’influence russe et européenne et envahi par Moscou lors d’une brève guerre en 2008.
Lors des débats, des élus de la majorité ont affronté à coups de poing plusieurs autres élus de l’opposition, selon des images diffusées par la télévision publique.
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Une scène à peine croyable. Une bagarre a éclaté mardi 14 mai entre députés géorgiens lors de l’examen au Parlement du projet de loi controversé sur “l’influence étrangère”, que le parti au pouvoir souhaite adopter dans la journée malgré d’importantes manifestations d’opposition.
Lors des débats en vue de l’adoption du texte en troisième et dernière lecture, des élus de la majorité ont affronté plusieurs autres de l’opposition à coups de poing, selon des images diffusées par la télévision publique.
Lundi, Le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidze a promis que le Parlement voterait la loi le lendemain, ignorant les appels de la rue et les critiques des États-Unis et de l’Union européenne.
Si elle est adoptée, la loi obligera toute ONG ou média recevant plus de 20 % de son financement de l’étranger à s’enregistrer en tant qu’organisation.“organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère”.
Les critiques du texte l’ont surnommé « loi russe » car il imite la législation largement utilisée par le Kremlin pour réprimer l’opposition. La référence est particulièrement sensible en Géorgie, pays oscillant entre les sphères d’influence russe et européenne et envahi par Moscou lors d’une brève guerre en 2008.