Le fabuleux royaume de Walt Disney risque de trembler. En ce matin de mars, c’est à une demi-heure de route au nord des parcs à thème d’Orlando, sur un stade rural niché dans les collines arides de la petite ville de Clermont (Floride), que se trouve l’attraction. A l’affiche, un single sur scène interprété par la nouvelle star du sprint planétaire : Noah Lyles.
Au dernier carrefour menant à l’enceinte, Champions Way traverse Legends Way : deux termes qui vont comme un gant à l’ambitieux et flamboyant Américain de 26 ans.
Sur la piste d’athlétisme du Stade de France lors des Jeux de Paris cet été (26 juillet-11 août), il rêve d’un quadruplé doré : 100 m, 200 m, 4×100 m et 4×400 m. Cette récolte l’élèverait au niveau de ses monumentaux compatriotes Jesse Owens (1913-1980) et Carl Lewis, sacrés respectivement sur 100 m, 200 m, saut en longueur et relais 4 × 100 m aux Jeux Olympiques (JO) de Berlin. en 1936 et aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984. Il sera d’ailleurs le premier Américain à s’imposer sur un 100 m olympique depuis Justin Gatlin, il y a vingt ans, à Athènes.
Dans cette attente, Noah Lyles se contente d’un nouveau coup double. A l’occasion du lancement de son nouveau partenariat avec une marque de boissons énergisantes, il a exceptionnellement ouvert sa séance aux médias. Entre tables de massage et matériel d’entretien des terrains, un buisson d’objectifs, de perches de microphones et d’enregistreurs investit le Pure Athletics National Track Club, dirigé par son entraîneur, Lance Brauman, 53 ans.
« S’il vous plaît, n’interférez pas avec les échauffements des autres ! » »crie le sprinter en enfilant une paire de chaussettes Guerres des étoiles pastel singulièrement mal assorti à son maillot et son short écarlates. Autour de lui, le long d’une rangée de vestiaires en bois nommés, d’autres spécialistes internationaux du 100 au 400 m reniflent, en quête de qualification olympique. Comme sa partenaire, la Jamaïcaine Junelle Bromfield, médaillée de bronze au 4×400 m aux JO de Tokyo en 2021, la Sud-Africaine Wayde van Niekerk, détentrice du record du monde du 400 m et médaillée d’or aux JO de Rio en 2016, ou encore le Français Méba-Mickaël Zézé, en exil depuis quelques mois pour parfaire sa préparation auprès de l’actuel homme le plus rapide du monde.
“Noah est extraverti, il aime les gens”
Dernièrement, la force était avec Noah Lyles. Sacré champion du monde des 100 m, 200 m et relais 4×100 m en extérieur à Budapest à l’été 2023, il s’est qualifié pour la première fois aux championnats du monde en salle organisés à Glasgow (Écosse). Il vient de rentrer, alourdi de deux médailles d’argent. L’un sur 60 m – une spécialité qu’il n’avait plus rencontrée depuis 2018 –, l’autre sur 4 × 400 m, sa première expérience de ce genre avec l’équipe nationale des États-Unis, qu’il « adoré ».
Il vous reste 78,14% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.
Le fabuleux royaume de Walt Disney risque de trembler. En ce matin de mars, c’est à une demi-heure de route au nord des parcs à thème d’Orlando, sur un stade rural niché dans les collines arides de la petite ville de Clermont (Floride), que se trouve l’attraction. A l’affiche, un single sur scène interprété par la nouvelle star du sprint planétaire : Noah Lyles.
Au dernier carrefour menant à l’enceinte, Champions Way traverse Legends Way : deux termes qui vont comme un gant à l’ambitieux et flamboyant Américain de 26 ans.
Sur la piste d’athlétisme du Stade de France lors des Jeux de Paris cet été (26 juillet-11 août), il rêve d’un quadruplé doré : 100 m, 200 m, 4×100 m et 4×400 m. Cette récolte l’élèverait au niveau de ses monumentaux compatriotes Jesse Owens (1913-1980) et Carl Lewis, sacrés respectivement sur 100 m, 200 m, saut en longueur et relais 4 × 100 m aux Jeux Olympiques (JO) de Berlin. en 1936 et aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984. Il sera d’ailleurs le premier Américain à s’imposer sur un 100 m olympique depuis Justin Gatlin, il y a vingt ans, à Athènes.
Dans cette attente, Noah Lyles se contente d’un nouveau coup double. A l’occasion du lancement de son nouveau partenariat avec une marque de boissons énergisantes, il a exceptionnellement ouvert sa séance aux médias. Entre tables de massage et matériel d’entretien des terrains, un buisson d’objectifs, de perches de microphones et d’enregistreurs investit le Pure Athletics National Track Club, dirigé par son entraîneur, Lance Brauman, 53 ans.
« S’il vous plaît, n’interférez pas avec les échauffements des autres ! » »crie le sprinter en enfilant une paire de chaussettes Guerres des étoiles pastel singulièrement mal assorti à son maillot et son short écarlates. Autour de lui, le long d’une rangée de vestiaires en bois nommés, d’autres spécialistes internationaux du 100 au 400 m reniflent, en quête de qualification olympique. Comme sa partenaire, la Jamaïcaine Junelle Bromfield, médaillée de bronze au 4×400 m aux JO de Tokyo en 2021, la Sud-Africaine Wayde van Niekerk, détentrice du record du monde du 400 m et médaillée d’or aux JO de Rio en 2016, ou encore le Français Méba-Mickaël Zézé, en exil depuis quelques mois pour parfaire sa préparation auprès de l’actuel homme le plus rapide du monde.
“Noah est extraverti, il aime les gens”
Dernièrement, la force était avec Noah Lyles. Sacré champion du monde des 100 m, 200 m et relais 4×100 m en extérieur à Budapest à l’été 2023, il s’est qualifié pour la première fois aux championnats du monde en salle organisés à Glasgow (Écosse). Il vient de rentrer, alourdi de deux médailles d’argent. L’un sur 60 m – une spécialité qu’il n’avait plus rencontrée depuis 2018 –, l’autre sur 4 × 400 m, sa première expérience de ce genre avec l’équipe nationale des États-Unis, qu’il « adoré ».
Il vous reste 78,14% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.