Des scientifiques affirment avoir découvert le tracé d’un ancien bras du Nil, appelé Ahramat, qui se situe à proximité immédiate d’une trentaine de pyramides, dont celles de Gizeh. La fin d’une partie du mystère qui entoure la construction de ces bâtiments qui passionnent tant la communauté scientifique que le grand public ?
Ils l’appelaient « Ahramat », ce qui signifie « pyramide » en arabe. Un choix logique, quand on sait que ce bras disparu du Nil, qu’une équipe de chercheurs internationaux vient de redécouvrir, côtoie les sites de plus d’une trentaine de pyramides égyptiennes, dont ceux du célèbre site de Gizeh en Egypte.
La découverte, détaillée dans un article publié jeudi 16 mai par la revue scientifique Nature, permet de lever en partie le voile des mystères entourant la construction de ces édifices funéraires dans l’Egypte ancienne.
De Gizeh à la nécropole de Licht
L’équipe de scientifiques, dirigée par le géologue égyptien Eman Ghoneim de l’Université de Caroline du Nord (États-Unis), a utilisé à la fois des images satellite et des contrôles sur le terrain pour détecter des traces d’Ahramat.
Ces travaux leur permettent d’affirmer qu’à la place du désert qui caractérise aujourd’hui cette région, il existait un cours d’eau d’environ 64 km de long et 200 à 700 mètres de large. Il y a plus de 4 500 ans, ce bras du Nil côtoyait Chéops, Khéphren et Mykerinos à Gizeh, tout comme la nécropole de Licht, bien plus au sud.
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