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Durée de la vidéo : 2 minutes
Dès l’été 2024, un « child manager » sera obligatoire sur tous les tournages de films, condition sine qua non pour bénéficier des aides publiques.
Un vent nouveau souffle sur le cinéma. Samedi 18 mai à Cannes (Alpes-Maritimes), la ministre de la Culture a annoncé la présence obligatoire sur les tournages d’un référent pour enfants comédiens. Chaque année, 4 000 mineurs travaillent sur les plateaux. Pour son film Diamant brutprésentée en compétition, la réalisatrice Agathe Riedinger a pris de nombreuses précautions avec ses jeunes actrices.
Elle attend avec impatience le changement à venir. « Si on en arrive là, c’est qu’il y a vraiment eu des abus avant, donc il faut vraiment serrer la vis, et rééduquer chacun à l’honnêteté et au respect d’autrui », confie-t-elle. De son côté, Emmanuel Thomas, directeur de casting, estime que les enfants comédiens doivent bénéficier d’un accompagnement particulier. Selon lui, cette référence permettra de «protéger également leur santé mentale». Sans ce gestionnaire, il sera désormais impossible d’obtenir une aide financière du Centre National de la Cinématographie.
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Dès l’été 2024, un « child manager » sera obligatoire sur tous les tournages de films, condition sine qua non pour bénéficier des aides publiques.
Un vent nouveau souffle sur le cinéma. Samedi 18 mai à Cannes (Alpes-Maritimes), la ministre de la Culture a annoncé la présence obligatoire sur les tournages d’un référent pour enfants comédiens. Chaque année, 4 000 mineurs travaillent sur les plateaux. Pour son film Diamant brutprésentée en compétition, la réalisatrice Agathe Riedinger a pris de nombreuses précautions avec ses jeunes actrices.
Elle attend avec impatience le changement à venir. « Si on en arrive là, c’est qu’il y a vraiment eu des abus avant, donc il faut vraiment serrer la vis, et rééduquer chacun à l’honnêteté et au respect d’autrui », confie-t-elle. De son côté, Emmanuel Thomas, directeur de casting, estime que les enfants comédiens doivent bénéficier d’un accompagnement particulier. Selon lui, cette référence permettra de «protéger également leur santé mentale». Sans ce gestionnaire, il sera désormais impossible d’obtenir une aide financière du Centre National de la Cinématographie.