Un sommet économique s’est transformé mercredi soir en réunion pour établir la posture des Vingt-Sept face aux tensions entre Israël et l’Iran.
Correspondant à Bruxelles
Il s’agirait avant tout d’un sommet économique consacré à la perte de compétitivité de l’UE face à ses concurrents, menés par les Etats-Unis, et à la stratégie à adopter pour remettre l’Union en selle. Mais l’attaque iranienne contre Israël le week-end dernier en réponse à une frappe du 1er avril contre son ambassade à Damas a conduit les Vingt-Sept à bouleverser l’ordre du jour de la réunion. Il a été décidé que le début du sommet, mercredi soir, serait consacré à la situation au Moyen-Orient, en prenant soin de ne pas laisser l’Ukraine au second plan.
Alors que les Européens sont loin d’être alignés sur Israël, les 350 drones et missiles iraniens lancés vers l’État hébreu ont eu pour effet de resserrer les rangs. Mercredi soir, ils ont donné leur feu vert politique à de nouvelles sanctions de l’UE contre Téhéran, selon la ligne également définie par le G7. “Il faut s’adapter, prolonger les sanctions contre l’Iran», a déclaré le président français Emmanuel…