Alexander Zverev a tenu sa place. Opposé en finale à la surprise Nicolas Jarry, pour la première fois à ce stade en Masters 1000, l’Allemand, 5ème mondial, s’est appuyé sur son service tout en se montrant très solide dans l’échange pour s’imposer (6-4, 7-5) et remporte le titre ce dimanche à Rome.
Le 5e mondial, vainqueur de son 6e Masters 1000 à 27 ans (après Rome et Montréal en 2017, Madrid en 2018, Madrid et Cincinnati en 2021), fait partie des favoris de Roland-Garros. Lundi, il sera 4ème, devant Daniil Medvedev, ce qui lui permettra, si Novak Djokovic, Jannik Sinner et Carlos Alcaraz sont présents, de les éviter avant les demi-finales.
A Rome, Zverev a glané son 22e titre et son premier Masters 1000 depuis Cincinnati, en août 2021, et donc depuis sa grave blessure à la cheville droite en demi-finale de Roland-Garros 2022, qui l’a stoppé dans son élan. « Les deux dernières années ont été très difficiles. Je ne pensais pas gagner à nouveau ici.” Zverev a déclaré lors de la cérémonie de remise des prix.
L’Allemand a tout fait pour être champion dans la capitale italienne. Ce dimanche, il a extrêmement bien servi : 6 aces, 80% de premiers services, seulement deux points perdus derrière son premier service et trois derrière son deuxième, aucune balle de break à sauver. Et dans l’échange, il a été très solide.
Seulement huit fautes directes
Jarry a très bien servi en début de match – 85% de points gagnés derrière sa première balle du premier set – ce qui lui a permis d’être compétitif. Mais alors qu’il servait pour revenir à 5-5, le Chilien commet trois erreurs en coup droit et l’Allemand empoche le premier set.
En grande difficulté dès qu’il a engagé un deuxième ballon, Jarry, qui sera lundi 17e mondial – le meilleur classement de sa carrière – semblait plus emprunté. Et si son coup droit a parfois fait mal à Zverev (10 coups gagnants), il a également commis de nombreuses fautes directes (16 coups droits, 29 au total), alors que le 5e mondial a raté peu, avec seulement 8 fautes directes.
S’il s’est montré passif sur les deux premières balles de match qu’il a obtenues à 5-4, l’Allemand est allé chercher la victoire d’une accélération du coup droit. Zverev, qui reste sur trois demi-finales d’affilée à Roland-Garros, arrive à Paris avec du dynamisme. Et s’il sert à ce niveau, le déstabiliser risque d’être difficile.