Les Marseillais joueront à guichets fermés jeudi soir, pour tenter de se qualifier lors du quart de finale retour de Ligue Europa contre Benfica (1-2 à l’aller).
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L’OM espère inverser la tendance. Les Phocéens reçoivent jeudi soir le Benfica Lisbonne en quart de finale retour de la Ligue Europa, une semaine après une défaite 2-1 à l’aller. Les Marseillais, en grande difficulté ces dernières semaines, comptent sur le soutien de leurs fervents supporters au stade Vélodrome pour créer l’exploit face aux Portugais, emmenés entre autres par l’ancien Parisien Angel Di Maria.
La soirée s’annonce en tout cas très chaude, avec une salle marseillaise à guichets fermés et près de 2 500 supporters portugais dans les tribunes. Près de 1 000 policiers seront mobilisés pour ce rendez-vous très attendu.
« Jouer à Marseille, c’est toujours très compliqué »
Certainement, “un supporter n’a jamais marqué de but”. Cette formule, prononcée par l’emblématique gardien italien Gianluigi Buffon, sera encore valable jeudi soir au Vélodrome. Mais pour Alex, ce supporter de l’OM rencontré sur la Canebière, le public marseillais peut jouer un rôle déterminant. “On le voit à chaque match, le stade est vraiment un chaudron. Jouer à Marseille est toujours très compliqué, et encore plus en Coupe d’Europe. Il faut pousser et mettre le feu, montrer à Benfica que nous ne serons pas vaincus pour marcher. “il assure.
Cette saison, la ferveur est en effet impressionnante au Vélodrome, avec une moyenne de 58 000 spectateurs en Ligue 1 selon le site Transfermarkt, et une affluence tout aussi forte en Ligue Europa. Les joueurs eux-mêmes s’avouent transcendés, à l’image du défenseur central Leonardo Balerdi. « C’est merveilleux de voir ces gens donner tout pour ce club. Je donne encore plus sur le terrain »assure le joueur argentin.
« Seul Marseille peut faire ça »
Les supporters assurent également qu’ils mettront la pression bien avant le coup d’envoi. « Quand on voit les avant-matchs, il faut le vivre pour le ressentir », jure Ouafi, un autre fan de l’OM. Une référence aux chants incessants et aux nombreux fumigènes allumés aux abords du stade Vélodrome dans les heures précédant les matchs à enjeu.
Mais à l’inverse, la pression des supporters peut-elle être trop forte pour les joueurs marseillais, qui viennent de perdre leurs cinq derniers matches toutes compétitions confondues ? Kevin, sweat de l’OM sur les épaules, est convaincu du contraire. « Je pense que ça ne peut être que bien d’avoir un public enflammé, seul Marseille peut faire ça. J’aimerais que le stade explose, que ce soit un volcan”, il espère. Malgré la défaite à l’aller, les supporters y croient plus que jamais.