écologie – Les marques de vêtements ont encore beaucoup de travail à faire, dénonce une ONG écologique
L’industrie de la mode “continue de s’appuyer sur les énergies fossiles” mais les marques font des efforts pour les réduire comme H&M et Puma tandis que d’autres sont à la traîne comme Shein ou Uniqlo, selon un rapport de l’ONG américano-canadienne Stand Earth publié mardi.
Elle a scruté les chaînes d’approvisionnement de onze très grandes marques de mode dont les suédois H&M, Puma, Nike, Levi’s, Adidas, Gap, l’espagnol Inditex (Zara), le japonais Fast retailing (Uniqlo) ou encore Shein, en s’appuyant notamment sur leurs données publiques ainsi que celles du terminal Bloomberg. En 2019, l’industrie de la mode a généré plus d’un milliard de tonnes d’équivalent CO2, soit environ 2 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, rappelle Bloomberg dans un article du 16 mai.
Des marques qui ne sont décidément pas clean
Les marques « continuent d’utiliser massivement les énergies fossiles pour produire leurs vêtements et chaussures et ne parviennent pas à décarboner leur supply chain », dénonce Stand Earth.
Parmi ces onze marques, seules Levi’s, Puma et H&M “sont dans la course pour réduire” ces émissions “d’au moins 55% d’ici 2030 par rapport à 2018”, note Stand Earth qui a établi une note sur 100 points (engagements, transparence, des progrès d’ici 2030, des actions concrètes(…) Lire la suite sur 20minutes
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