Jordan Bardella s’est expliqué ce mardi soir lors de la “Grande Confrontation” sur LCI sur la rupture du Rassemblement national avec son alliée allemande l’AfD.
Une décision qui intervient après une nouvelle provocation de l’un des dirigeants du parti populiste et anti-migrants allemand.
Le Rassemblement national rompt avec l’un de ses alliés historiques. Ce mardi, Jordan Bardella a décidé de rompre l’alliance du RN avec le parti allemand AfD (Alternative für Deutschland, ndlr) en raison d’une énième provocation de l’un de ses dirigeants. Le président du RN s’en est expliqué sur LCI lors de la « Grande Confrontation ». « Je pense que l’Afd avec qui nous avons eu l’occasion de travailler au Parlement européen depuis 5 ans a franchi des lignes que je considère comme des lignes rouges. Par conséquent, le Rassemblement national aura de nouveaux élus à l’issue des élections européennes et ne siégera plus aux côtés de l’AfD. »a-t-il déclaré.
Le RN siégeait aux côtés de l’AfD au sein du groupe « Identité et Démocratie » à Strasbourg. Mais plusieurs groupes d’extrême droite sont présents au Parlement européen, alors avec qui Jordan Bardella voudra-t-il travailler ? “Les groupes seront remis à zéro à la fin de la Sondage du 9 juin“a répondu le président du parti.
Un SS “n’est pas automatiquement criminel”
Cela fait plusieurs semaines que le parti allemand et les déclarations de ses dirigeants embarrassent le RN, mais le parti à la flamme n’a pas franchi le pas de la rupture pour maintenir son groupe au Parlement européen, dans lequel les pénistes et membres du L’AfD occupe respectivement 18 et 10 sièges sur 63. Mais ce mardi le parti de Marine Le Pen a décidé de prendre ses distances, encouragé par la sortie ce week-end de la tête de liste Maximilian Krah qui estimait qu’un SS “n’est pas automatiquement criminel” dans une interview au quotidien italien La Repubblica.
Mi-janvier, la participation de certains membres de ce parti populiste et anti-migrants à un meeting de l’ultra-droite allemande pour discuter d’un projet d’expulsion massive d’étrangers mais aussi de nationaux jugés mal assimilés avait suscité un tollé. en Allemagne et dans l’entourage de Marine Le Pen, qui l’avait exprimée « désaccord total ».