Selon le secrétaire général du Snes-FSU, il apportera des moyens sur le “long terme”, plutôt que de “faire un discours qui marquera quelques heures”.
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Après le discours d’autorité de Gabriel Attal, Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat Snes-FSU, regrette jeudi 18 avril sur franceinfo que le Premier ministre ait “j’ai recyclé beaucoup de choses existantes”. Pour répondre à la« Dépendance à la violence » d’une partie de la jeunesse, Gabriel Attal propose notamment de conclure un contrat d’engagement entre parents, établissements et élèves ou encore de retirer des points sur le certificat ou sur le baccalauréat en cas de perturbation et qu’une mention soit indiquée dans Parcoursup. La condition pour effacer cette mention et récupérer ces points serait la réalisation d’activités d’intérêt général au sein de l’école.
“Il a surtout affirmé des choses qui existent déjà”souligne Sophie Vénétitay. “Il s’avère qu’il existe déjà ce que l’on appelle des mesures de responsabilisation, qui consistent à impliquer les élèves dans des activités de solidarité ou de formation ou à leur faire réaliser une tâche à des fins pédagogiques jusqu’à 20 heures, dans les écoles ou à l’extérieur.”explique le syndicaliste.
“De la même manière, il existe déjà une sorte de contrat avec les parents d’élèves”, assure Sophie Vénétitay. “Donc, à un moment donné, il faut se donner les moyens d’agir dans la durée, plutôt que de faire un discours qui marquera les esprits pendant quelques heures et qui nous laissera ensuite seuls face à nos difficultés quotidiennes dans les collèges et lycées. “.
Nous avons besoin de « plus d’adultes dans les écoles »
Gabriel Attal a annoncé qu’une concertation aurait lieu afin d’aboutir à des mesures concrètes. “On ira bien sûr à la consultation”, indique Sophie Vénétitay. Mais “Il va falloir discuter sérieusement, sortir du battage médiatique car ici, on a l’impression d’avoir eu un ministre de l’agitation nationale plutôt qu’un deuxième ministre de l’éducation nationale ou un premier ministre.”
En face de la « dégradation du climat scolaire »elle appelle à faire en sorte qu’il y ait « plus d’adultes dans les écoles », notamment des surveillants.