RĂ©alisĂ©es en dix jours, sur place, ces Ĺ“uvres seront probablement rĂ©intĂ©grĂ©es dans les collections du Louvre au bout d’un an, en mai 2025.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Dès ce mercredi 22 mai, les visiteurs du musée du Louvre à Paris seront surpris par les œuvres éphémères du peintre belge Luc Tuymans. Quatre fresques de cinq mètres sur cinq au cœur des collections dédiées à la peinture française.
Trois sont liĂ©s, inspirĂ©s d’une vidĂ©o YouTube, reprĂ©sentant une palette de peinture en train d’ĂŞtre nettoyĂ©e ou nettoyĂ©e. Ce choix de peindre des dĂ©tails agrandis Ă©mane du goĂ»t de Tuymans pour l’allusion et la suggestion, proposant ici une « mise en abyme » du geste pictural.
La quatrième est la reproduction d’une Ĺ“uvre perdue, peinte par Tuymans dans les annĂ©es 1990, L’orphelinreprĂ©sentant l’arrière d’une tĂŞte de poupĂ©e.
Ces Ĺ“uvres sont temporaires et rĂ©alisĂ©es avec de la peinture acrylique qui se dĂ©grade avec le temps. “La beautĂ© est dans l’Ă©lan“, affirme l’artiste qui revendique ce choix d’un art Ă©phĂ©mère, fruit d’une rĂ©flexion sur le temps.
Ses peintures recouvrent les hauts murs de la rotonde Valentin, carrefour Ă la jonction entre l’aile Sully et l’aile Richelieu, qui abrita longtemps le Saisons de Nicolas Poussin, avant de recevoir quatre tableaux de Valentin de Boulogne en 2015, dĂ©sormais exposĂ©s dans une salle adjacente.
Pour Donatien Grau, conseiller pour les programmes contemporains de la prĂ©sidente et directrice du Louvre Laurence des Cars, cette Ĺ“uvre de Luc Tuymans marque un « retour de l’acte de peindre » au sein du musĂ©e.
Depuis, rien n’y a Ă©tĂ© peint. »très, très longtemps“, la plupart des dĂ©cors conçus depuis le XIXème siècle ayant Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans des ateliers extĂ©rieurs au musĂ©e avant d’y ĂŞtre installĂ©s.
RĂ©alisĂ©es en dix jours, sur place, ces Ĺ“uvres seront probablement rĂ©intĂ©grĂ©es dans les collections du Louvre au bout d’un an, en mai 2025.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Dès ce mercredi 22 mai, les visiteurs du musée du Louvre à Paris seront surpris par les œuvres éphémères du peintre belge Luc Tuymans. Quatre fresques de cinq mètres sur cinq au cœur des collections dédiées à la peinture française.
Trois sont liĂ©s, inspirĂ©s d’une vidĂ©o YouTube, reprĂ©sentant une palette de peinture en train d’ĂŞtre nettoyĂ©e ou nettoyĂ©e. Ce choix de peindre des dĂ©tails agrandis Ă©mane du goĂ»t de Tuymans pour l’allusion et la suggestion, proposant ici une « mise en abyme » du geste pictural.
La quatrième est la reproduction d’une Ĺ“uvre perdue, peinte par Tuymans dans les annĂ©es 1990, L’orphelinreprĂ©sentant l’arrière d’une tĂŞte de poupĂ©e.
Ces Ĺ“uvres sont temporaires et rĂ©alisĂ©es avec de la peinture acrylique qui se dĂ©grade avec le temps. “La beautĂ© est dans l’Ă©lan“, affirme l’artiste qui revendique ce choix d’un art Ă©phĂ©mère, fruit d’une rĂ©flexion sur le temps.
Ses peintures recouvrent les hauts murs de la rotonde Valentin, carrefour Ă la jonction entre l’aile Sully et l’aile Richelieu, qui abrita longtemps le Saisons de Nicolas Poussin, avant de recevoir quatre tableaux de Valentin de Boulogne en 2015, dĂ©sormais exposĂ©s dans une salle adjacente.
Pour Donatien Grau, conseiller pour les programmes contemporains de la prĂ©sidente et directrice du Louvre Laurence des Cars, cette Ĺ“uvre de Luc Tuymans marque un « retour de l’acte de peindre » au sein du musĂ©e.
Depuis, rien n’y a Ă©tĂ© peint. »très, très longtemps“, la plupart des dĂ©cors conçus depuis le XIXème siècle ayant Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans des ateliers extĂ©rieurs au musĂ©e avant d’y ĂŞtre installĂ©s.