Les comptes du Livret A ont gonflé de 1,48 milliard d’euros le mois dernier et les Livrets de développement durable et solidaire (LDDS) ont engrangé environ 760 millions d’euros, pour un total de 2,24 milliards d’euros.
Face au réveil de la concurrence, l’appétit des épargnants pour le Livret A et le LDDS a continué de ralentir en avril, selon les données publiées mercredi par la Caisse des dépôts (CDC), tandis que le LEP, accessible sous conditions de ressources, a marqué le pas. Dans le détail, les Livrets A ont gonflé de 1,48 milliard d’euros le mois dernier quand les Livrets de développement durable et solidaire (LDDS), produit d’épargne cousin du premier au taux identique (3% net), ont engrangé environ 760 millions d’euros, soit un total de 2,24 milliards d’euros.
Ces montants sont légèrement inférieurs à ceux de mars 2024 et bien inférieurs à ceux d’avril 2023. La concurrence, plus vive que l’année dernière, notamment sur l’assurance-vie et les comptes à terme, capte la nouvelle épargne comme l’argent dormant sur les comptes courants. L’encours total du Livret A et du LDDS atteint 576,2 milliards d’euros fin avril, un record.
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Nettoyage de printemps
Les retraits des LEP ont à l’inverse dépassé les dépôts, de quelque 270 millions d’euros, soit une baisse sans précédent depuis mai 2022. La rapidité de croissance des encours de ce produit réservé aux ménages modestes, portée par un taux très avantageux de 5% net , s’essouffle alors que les épargnants atteignent le plafond des 10 000 euros.
Le printemps est aussi une bonne période de ménage pour les banques, qui ferment les LEP des épargnants qui ne sont plus éligibles car ils dépassent le revenu fiscal maximum, fixé en fonction du nombre de parts du foyer (22 419 euros par exemple pour une personne seule). . Le nombre de LEP reste néanmoins historiquement élevé : il a atteint 11,5 millions en France, s’est félicité la semaine dernière sur RTL le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, pour un encours total de 75,9 milliards d’euros au 30 avril.
Sur l’ensemble de l’année 2023, le flux net des investissements des ménages (tous produits confondus) s’est élevé à 109,5 milliards, selon la Banque de France, un niveau comparable à celui d’avant la pandémie après une année 2022 exceptionnellement élevée.
Les comptes du Livret A ont gonflé de 1,48 milliard d’euros le mois dernier et les Livrets de développement durable et solidaire (LDDS) ont engrangé environ 760 millions d’euros, pour un total de 2,24 milliards d’euros.
Face au réveil de la concurrence, l’appétit des épargnants pour le Livret A et le LDDS a continué de ralentir en avril, selon les données publiées mercredi par la Caisse des dépôts (CDC), tandis que le LEP, accessible sous conditions de ressources, a marqué le pas. Dans le détail, les Livrets A ont gonflé de 1,48 milliard d’euros le mois dernier quand les Livrets de développement durable et solidaire (LDDS), produit d’épargne cousin du premier au taux identique (3% net), ont engrangé environ 760 millions d’euros, soit un total de 2,24 milliards d’euros.
Ces montants sont légèrement inférieurs à ceux de mars 2024 et bien inférieurs à ceux d’avril 2023. La concurrence, plus vive que l’année dernière, notamment sur l’assurance-vie et les comptes à terme, capte la nouvelle épargne comme l’argent dormant sur les comptes courants. L’encours total du Livret A et du LDDS atteint 576,2 milliards d’euros fin avril, un record.
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Nettoyage de printemps
Les retraits des LEP ont à l’inverse dépassé les dépôts, de quelque 270 millions d’euros, soit une baisse sans précédent depuis mai 2022. La rapidité de croissance des encours de ce produit réservé aux ménages modestes, portée par un taux très avantageux de 5% net , s’essouffle alors que les épargnants atteignent le plafond des 10 000 euros.
Le printemps est aussi une bonne période de ménage pour les banques, qui ferment les LEP des épargnants qui ne sont plus éligibles car ils dépassent le revenu fiscal maximum, fixé en fonction du nombre de parts du foyer (22 419 euros par exemple pour une personne seule). . Le nombre de LEP reste néanmoins historiquement élevé : il a atteint 11,5 millions en France, s’est félicité la semaine dernière sur RTL le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, pour un encours total de 75,9 milliards d’euros au 30 avril.
Sur l’ensemble de l’année 2023, le flux net des investissements des ménages (tous produits confondus) s’est élevé à 109,5 milliards, selon la Banque de France, un niveau comparable à celui d’avant la pandémie après une année 2022 exceptionnellement élevée.