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Durée de la vidéo : 9 minutes
Bruno Cautres, chercheur CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po, et Pierre Khan, philosophe et historien de l’éducation, sont les invités de franceinfo, jeudi 18 avril. Ils réagissent aux annonces du Premier ministre Gabriel Attal concernant les violences sur mineurs.
Le Premier ministre a prononcé un discours sur les violences envers les mineurs, depuis la mairie de Viry-Châtillon (Essonne), jeudi 18 avril. Pour Bruno Cautres, chercheur CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po, invité de franceinfo, ce discours est “important” parce qu’il permet à Gabriel Attal d’incarner « le retour de l’autorité ». Il analyse que les publicités sont localisées «Beaucoup plus du côté de la répression que du côté de la prévention et de l’accompagnement». Selon Bruno Cautres, certaines annonces feront l’objet de controverses et de débats, notamment avec la mise en place d’une sorte de “casier école”qui suivrait un jeune jusqu’à ses demandes sur Parcoursup.
Violence minoritaire ou générale ?
Le discours « manifeste une sorte de virage autoritaire », confirme Pierre Kahn, philosophe et historien de l’éducation, également invité de franceinfo. Il souligne également une contradiction dans le discours du Premier ministre, qui a d’abord parlé de violences perpétrées par une minorité, avant de les qualifier de violences de masse. « Soit c’est une infime minorité, soit c’est un phénomène général. Les mesures qu’il préconise agissent comme s’il s’agissait d’un phénomène général. » conclut-il.
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Bruno Cautres, chercheur CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po, et Pierre Khan, philosophe et historien de l’éducation, sont les invités de franceinfo, jeudi 18 avril. Ils réagissent aux annonces du Premier ministre Gabriel Attal concernant les violences sur mineurs.
Le Premier ministre a prononcé un discours sur les violences envers les mineurs, depuis la mairie de Viry-Châtillon (Essonne), jeudi 18 avril. Pour Bruno Cautres, chercheur CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po, invité de franceinfo, ce discours est “important” parce qu’il permet à Gabriel Attal d’incarner « le retour de l’autorité ». Il analyse que les publicités sont localisées «Beaucoup plus du côté de la répression que du côté de la prévention et de l’accompagnement». Selon Bruno Cautres, certaines annonces feront l’objet de controverses et de débats, notamment avec la mise en place d’une sorte de “casier école”qui suivrait un jeune jusqu’à ses demandes sur Parcoursup.
Violence minoritaire ou générale ?
Le discours « manifeste une sorte de virage autoritaire », confirme Pierre Kahn, philosophe et historien de l’éducation, également invité de franceinfo. Il souligne également une contradiction dans le discours du Premier ministre, qui a d’abord parlé de violences perpétrées par une minorité, avant de les qualifier de violences de masse. « Soit c’est une infime minorité, soit c’est un phénomène général. Les mesures qu’il préconise agissent comme s’il s’agissait d’un phénomène général. » conclut-il.