Après avoir réaffirmé son positionnement européen, à travers une série d’une trentaine de mesures présentées mardi 9 avril, le Medef a souhaité connaître les intentions des principales têtes de listes aux élections européennes. Sept d’entre eux ont donc été auditionnés par l’organisation patronale jeudi 18 avril pendant trois heures.
Pour une fois, Jordan Bardella, qui mène la liste du Rassemblement National, n’a pas choisi d’éviter la confrontation avec ses concurrents, Valérie Hayer pour le camp présidentiel, Marie Toussaint pour Europe Ecologie-Les Verts, Manon Aubry pour La France insoumise, François-Xavier Bellamy. pour Les Républicains, Raphaël Glucksmann pour le Parti Socialiste et Place publique et Marion Maréchal pour Reconquête !. Le Parti communiste n’était pas représenté.
Le Medef, qui a exprimé de nombreuses critiques à l’encontre de l’Union européenne (UE) ces derniers mois et notamment sur le Green Deal, le Pacte vert qui vise à réduire les émissions de carbone, a voulu se confronter à la vision de l’Europe que les candidats ont sur les sujets économiques et surtout tous les font répondre aux attentes de ses 190 000 entreprises membres, exprimées dans ses « propositions pour une Europe entrepreneuriale ».
Au programme du débat : les normes, le fameux Green Deal, les accords de libre-échange, la réindustrialisation ou encore les questions énergétiques. En préambule, le président du Medef, Patrick Martin, a tenu à “sans ambiguïté”. ” A l’heure où joue une petite musique eurosceptique (…) nous avons besoin de l’Europe »dit-il, avant de préciser : « Mais plus encore, nous avons besoin de mieux de la part de l’Europe. »
Pour la plupart des candidats, ces auditions se sont transformées en une opération de séduction du patronat français, notamment en appelant à “simplification”au « Souveraineté européenne », et la création d’un fonds souverain pour l’investissement. Les principales propositions du Medef, donc. Notamment celui de créer un « Buy European Act » basé sur des critères environnementaux et sociaux et favorisant le « made in Europe ».
« Fabriqué en Europe »
Jordan Bardella, favori dans les sondages, a tenu à se présenter devant les patrons afin de “rassurer les milieux économiques” en prônant « croissance, croissance, croissance ». « Il faut lever toutes les contraintes qui pèsent sur la croissance »il a dit. « L’UE a oublié la simplicité »a assuré de son côté François-Xavier Bellamy, promettant un ” casser “ dans le cadre des normes pour « redécouvrir le sens de la liberté ». « Les États-Unis inventent, la Chine produit et l’Europe régule », il a regretté.
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Après avoir réaffirmé son positionnement européen, à travers une série d’une trentaine de mesures présentées mardi 9 avril, le Medef a souhaité connaître les intentions des principales têtes de listes aux élections européennes. Sept d’entre eux ont donc été auditionnés par l’organisation patronale jeudi 18 avril pendant trois heures.
Pour une fois, Jordan Bardella, qui mène la liste du Rassemblement National, n’a pas choisi d’éviter la confrontation avec ses concurrents, Valérie Hayer pour le camp présidentiel, Marie Toussaint pour Europe Ecologie-Les Verts, Manon Aubry pour La France insoumise, François-Xavier Bellamy. pour Les Républicains, Raphaël Glucksmann pour le Parti Socialiste et Place publique et Marion Maréchal pour Reconquête !. Le Parti communiste n’était pas représenté.
Le Medef, qui a exprimé de nombreuses critiques à l’encontre de l’Union européenne (UE) ces derniers mois et notamment sur le Green Deal, le Pacte vert qui vise à réduire les émissions de carbone, a voulu se confronter à la vision de l’Europe que les candidats ont sur les sujets économiques et surtout tous les font répondre aux attentes de ses 190 000 entreprises membres, exprimées dans ses « propositions pour une Europe entrepreneuriale ».
Au programme du débat : les normes, le fameux Green Deal, les accords de libre-échange, la réindustrialisation ou encore les questions énergétiques. En préambule, le président du Medef, Patrick Martin, a tenu à “sans ambiguïté”. ” A l’heure où joue une petite musique eurosceptique (…) nous avons besoin de l’Europe »dit-il, avant de préciser : « Mais plus encore, nous avons besoin de mieux de la part de l’Europe. »
Pour la plupart des candidats, ces auditions se sont transformées en une opération de séduction du patronat français, notamment en appelant à “simplification”au « Souveraineté européenne », et la création d’un fonds souverain pour l’investissement. Les principales propositions du Medef, donc. Notamment celui de créer un « Buy European Act » basé sur des critères environnementaux et sociaux et favorisant le « made in Europe ».
« Fabriqué en Europe »
Jordan Bardella, favori dans les sondages, a tenu à se présenter devant les patrons afin de “rassurer les milieux économiques” en prônant « croissance, croissance, croissance ». « Il faut lever toutes les contraintes qui pèsent sur la croissance »il a dit. « L’UE a oublié la simplicité »a assuré de son côté François-Xavier Bellamy, promettant un ” casser “ dans le cadre des normes pour « redécouvrir le sens de la liberté ». « Les États-Unis inventent, la Chine produit et l’Europe régule », il a regretté.
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