EElle était attendue par ses fans comme le messie. A seulement 22 ans, Billie Eilish, au palmarès digne des plus grands (neuf Grammys, deux Oscars, des milliards de streams et des tournées à guichets fermés), revient ce mois-ci avec un troisième album, toujours créé avec l’aide de son frère. , Finnéas. Moins marqué par le mal-être que leurs précédents projets, le duo propose au contraire des mélodies lascives au romantisme hurlant.
Dès les premières notes de l’album, on aurait pu croire à une redondance. “Les gens pensent que je suis plus heureux parce que je suis devenu mince”, dit le chanteur à voix basse, au-dessus d’une guitare envoutante. Le ton est doux, l’artiste nous murmure à l’oreille son mal-être dont elle fait son principal modèle narratif depuis le début de sa carrière. C’est d’ailleurs sous cette direction que l’artiste a pu enregistrer 40 millions de ventes pour ses deux premiers albums. LIRE AUSSI On a vu le concert de Taylor Swift (sans rien savoir)
Mais cela ne prendra pas longtemps. Dès le deuxième morceau, Billie Eilish s’en détourne et sort une basse percussive sur son single « Lunch », aux fortes influences des Strokes et de Gorillaz. On reste dans un cadre convenu, sans prendre de risque car la musique coïncide avec le format standard des singles, mais ses aveux de désirs amoureux et sexuels posent question. Force est de constater que l’artiste sait de quoi parler pour vendre, elle qui quelques mois plus tôt critiquait les médias Variété « extérioriser » sa bisexualité (…) Lire la suite