Publié
Durée de la vidéo : 2 minutes
Le groupe Sandworm, des hackers russes d’Ă©lite, a attaquĂ© une usine qui produit de l’Ă©lectricitĂ©. L’attaque, bien que modeste, n’a causĂ© que peu de dĂ©gâts.
Le 2 mars, des hackers russes ont publiĂ© une vidĂ©o, repĂ©rĂ©e par le journal Le monde. Ils y revendiquent l’attaque d’une centrale hydroĂ©lectrique française. Les hackers filment leur sabotage : une intrusion dans les systèmes informatiques qui leur permet d’ouvrir des vannes Ă distance. En rĂ©alitĂ©, l’intrusion a eu lieu sur un autre site, beaucoup moins stratĂ©gique, dans un petit moulin de la Marne qui fournit peu d’Ă©lectricitĂ©.
Une attaque Ă petite Ă©chelle
L’eau serait montĂ©e d’une vingtaine de centimètres, sans provoquer de dĂ©gâts supplĂ©mentaires. Ces hackers appartiendraient Ă une troupe d’élite travaillant pour le ministère de la DĂ©fense Ă Moscou. Il s’agit du groupe Sandworm, dirigĂ© par un espion recherchĂ© par le FBI. Depuis dix ans, les membres de ce groupe s’en prennent aux installations Ă©lectriques en Ukraine, ils infiltrent la messagerie d’Emmanuel Macron, alors candidat, et perturbent les communications olympiques en CorĂ©e du Sud.
En France, les spĂ©cialistes s’interrogent sur l’intĂ©rĂŞt de publier cette vidĂ©o d’un attentat Ă petite Ă©chelle. “L’important pour eux c’est que ça soit diffusĂ©, que la rumeur puisse se propager”explique Damien Bancal, spĂ©cialiste du cyberrenseignement, fondateur du site Zataz.com
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Le groupe Sandworm, des hackers russes d’Ă©lite, a attaquĂ© une usine qui produit de l’Ă©lectricitĂ©. L’attaque, bien que modeste, n’a causĂ© que peu de dĂ©gâts.
Le 2 mars, des hackers russes ont publiĂ© une vidĂ©o, repĂ©rĂ©e par le journal Le monde. Ils y revendiquent l’attaque d’une centrale hydroĂ©lectrique française. Les hackers filment leur sabotage : une intrusion dans les systèmes informatiques qui leur permet d’ouvrir des vannes Ă distance. En rĂ©alitĂ©, l’intrusion a eu lieu sur un autre site, beaucoup moins stratĂ©gique, dans un petit moulin de la Marne qui fournit peu d’Ă©lectricitĂ©.
Une attaque Ă petite Ă©chelle
L’eau serait montĂ©e d’une vingtaine de centimètres, sans provoquer de dĂ©gâts supplĂ©mentaires. Ces hackers appartiendraient Ă une troupe d’élite travaillant pour le ministère de la DĂ©fense Ă Moscou. Il s’agit du groupe Sandworm, dirigĂ© par un espion recherchĂ© par le FBI. Depuis dix ans, les membres de ce groupe s’en prennent aux installations Ă©lectriques en Ukraine, ils infiltrent la messagerie d’Emmanuel Macron, alors candidat, et perturbent les communications olympiques en CorĂ©e du Sud.
En France, les spĂ©cialistes s’interrogent sur l’intĂ©rĂŞt de publier cette vidĂ©o d’un attentat Ă petite Ă©chelle. “L’important pour eux c’est que ça soit diffusĂ©, que la rumeur puisse se propager”explique Damien Bancal, spĂ©cialiste du cyberrenseignement, fondateur du site Zataz.com