En décembre 2021, une voiture du constructeur américain Tesla a fauché plusieurs personnes dans les rues du 13e arrondissement de Paris, causant la mort d’une personne et en blessant 21 autres.
Accusés de dysfonctionnement par le conducteur, le véhicule et le constructeur sont en passe d’être innocentés selon nos confrères de Parisien.
L’expertise contredit la version du conducteur
L’institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale vient d’émettre un rapport dans lequel aucun défaut technique sur le véhicule n’a été constaté, rapporte le quotidien. Au contraire, les experts de la gendarmerie constatent un « décalage » entre les auditions du conducteur.
Ce chauffeur de taxi de 60 ans assure depuis l’accident que sa Tesla Model 2 se serait mise à accélérer toute seule et que la pédale de frein ne répondrait plus. Il a depuis porté plainte contre la société d’Elon Musk et fait toujours l’objet d’une enquête sous contrôle judiciaire.
Selon ce conducteur, le jour de l’accident, au moment du redémarrage après un feu rouge, alors qu’il appuyait sur l’accélérateur pour repartir, sa voiture s’est lancée toute seule sans qu’il puisse l’arrêter jusqu’à atteindre une vitesse de 142 km/h. h, fauchant la victime, Alexis, 19 ans, décédée sur le coup, avant de percuter un candélabre puis une camionnette.
La défense demande un deuxième avis
Si les experts confirment la version de l’accélération continue, ils n’ont détecté aucune anomalie mécanique au niveau du freinage, ni numérique : “Aucun serrage des freins n’est détecté lors de la séquence accidentelle”, soulignent les techniciens cités par Le Parisien. Des données qui impliqueraient le chauffeur de taxi.
Son avocate, Me Sarah Saldmann, dénonce une « expertise laconique » et assure demander une contre-expertise.