Le Parti travailliste est confronté un premier “un puzzle” dans la campagne législative. Son ancien leader Jeremy Corbyn (2015-2020), suspendu par la direction actuelle, compte se présenter comme candidat sans étiquette le 4 juillet, informe le Daily Mirror Vendredi 24 mai. “Sa décision intervient après que les travaillistes ont sélectionné un autre candidat dans la circonscription londonienne d’Islington, qu’il représente depuis 1983”explique le tabloïd proche du premier parti d’opposition, largement en avance dans les intentions de vote.
Vétéran de l’aile gauche du Labour, Jeremy Corbyn a été démis de ses fonctions fouet, synonyme d’exclusion du groupe parlementaire travailliste, dans la foulée de la publication en 2020 d’un rapport relatif à des cas d’antisémitisme survenus au sein du parti sous sa direction. L’ex-dirigeant a alors dénoncé en substance une instrumentalisation du dossier par la nouvelle équipe dirigeante, plus modérée sur le plan politique, “ce qui lui a valu sa sanction”.
« Dans une attaque contre son successeur Sir Keir Starmer, Jeremy Corbyn a assuré vendredi qu’il porterait « une véritable alternative à des années de gouvernance conservatrice corrompue »»continue Daily Mirror. Lors des élections législatives de 2017, Jeremy Corbyn a failli créer la surprise, privant les conservateurs de la majorité absolue aux Chambres communes, avant de conduire les travaillistes à la déroute lors des élections de 2019, remportées par les Tories de Boris Johnson.
Tensions avec la gauche
Dans son fief du nord de la capitale britannique, le député de 74 ans continue de jouir d’une popularité sans faille. “S’il est toujours membre du parti travailliste, il risque désormais une expulsion définitive”, se glisse dans le quotidien londonien.
Keir Starmer et son entourage doivent aussi trancher le cas d’une autre représentante de l’aile gauche du parti, Diane Abbott. Première députée noire du Royaume-Uni lors de son entrée au Parlement en 1987, la députée de Londres a été suspendue l’année dernière en réaction au contenu d’un article publié dans le journal. L’observateur. Le leader politique de 70 ans a relativisé le racisme subi par les Juifs, “qui ne dure pas toute leur vie”, contrairement à la discrimination subie par les personnes racisées. Abbott s’est immédiatement excusé et a retiré ses remarques, citant “erreurs dans une première version” du texte.
Depuis son élection à la tête du parti, Keir Starmer a cherché à débarrasser le parti travailliste de sa réputation d’organisation complaisante envers les idées antisémites. Mais comme le note le quotidien conservateur Le télégraphe quotidien, ces deux suspensions « tensions exacerbées entre la direction et l’aile gauche du parti »particulièrement bien organisé et utile sur le terrain lors de la campagne électorale.
Le Parti travailliste est confronté un premier “un puzzle” dans la campagne législative. Son ancien leader Jeremy Corbyn (2015-2020), suspendu par la direction actuelle, compte se présenter comme candidat sans étiquette le 4 juillet, informe le Daily Mirror Vendredi 24 mai. “Sa décision intervient après que les travaillistes ont sélectionné un autre candidat dans la circonscription londonienne d’Islington, qu’il représente depuis 1983”explique le tabloïd proche du premier parti d’opposition, largement en avance dans les intentions de vote.
Vétéran de l’aile gauche du Labour, Jeremy Corbyn a été démis de ses fonctions fouet, synonyme d’exclusion du groupe parlementaire travailliste, dans la foulée de la publication en 2020 d’un rapport relatif à des cas d’antisémitisme survenus au sein du parti sous sa direction. L’ex-dirigeant a alors dénoncé en substance une instrumentalisation du dossier par la nouvelle équipe dirigeante, plus modérée sur le plan politique, “ce qui lui a valu sa sanction”.
« Dans une attaque contre son successeur Sir Keir Starmer, Jeremy Corbyn a assuré vendredi qu’il porterait « une véritable alternative à des années de gouvernance conservatrice corrompue »»continue Daily Mirror. Lors des élections législatives de 2017, Jeremy Corbyn a failli créer la surprise, privant les conservateurs de la majorité absolue aux Chambres communes, avant de conduire les travaillistes à la déroute lors des élections de 2019, remportées par les Tories de Boris Johnson.
Tensions avec la gauche
Dans son fief du nord de la capitale britannique, le député de 74 ans continue de jouir d’une popularité sans faille. “S’il est toujours membre du parti travailliste, il risque désormais une expulsion définitive”, se glisse dans le quotidien londonien.
Keir Starmer et son entourage doivent aussi trancher le cas d’une autre représentante de l’aile gauche du parti, Diane Abbott. Première députée noire du Royaume-Uni lors de son entrée au Parlement en 1987, la députée de Londres a été suspendue l’année dernière en réaction au contenu d’un article publié dans le journal. L’observateur. Le leader politique de 70 ans a relativisé le racisme subi par les Juifs, “qui ne dure pas toute leur vie”, contrairement à la discrimination subie par les personnes racisées. Abbott s’est immédiatement excusé et a retiré ses remarques, citant “erreurs dans une première version” du texte.
Depuis son élection à la tête du parti, Keir Starmer a cherché à débarrasser le parti travailliste de sa réputation d’organisation complaisante envers les idées antisémites. Mais comme le note le quotidien conservateur Le télégraphe quotidien, ces deux suspensions « tensions exacerbées entre la direction et l’aile gauche du parti »particulièrement bien organisé et utile sur le terrain lors de la campagne électorale.