Au moins trois avions ont été abattus près d’une base militaire à Ispahan (centre du pays).
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Plusieurs détonations ont été signalées tôt vendredi 19 avril à Ispahan, dans le centre de l’Iran, cinq jours après l’attaque de grande ampleur lancée par le régime contre le territoire israélien. Selon les autorités de la République Islamique, pplusieurs machines ont été “abattu avec succès” par la défense aérienne iranienne, mais aucune information ne le confirme “jusqu’à présent” une attaque potentielle de missile, a déclaré Hossein Dalirian, porte-parole de l’agence spatiale iranienne.
Les autorités ont fait rapport de trois explosions à proximité d’une base militaire à Qahjavarestan, localité située entre Ispahan et son aéroport, selon l’agence officielle Fars. Le régime a ensuite, par le biais des agences de presse officielles, rejeté l’hypothèse d’une attaque menée depuis le sol étranger, sans donner plus de détails. Sur X, le porte-parole de l’agence spatiale iranienne a évoqué la neutralisation de petits drones « quadricoptères ». L’armée israélienne, qui a menacé ces derniers jours de riposter l’attaque iranienne dans la nuit du 13 au 14 avril, n’a pas souhaité commenter dans l’immédiat.
Les sites nucléaires iraniens intacts
Les autorités iraniennes ont assuré que les explosions n’avaient causé “pas de dégâts majeurs”, ont rapporté les agences officielles. La région d’Ispahan abrite des infrastructures essentielles, notamment un centre de recherche nucléaire et des usines de traitement. Mais ces sites n’ont pas été touchés, a indiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). L’agence de l’ONU “continue d’appeler”sur le réseau social « chacun fait preuve d’une extrême retenue et répète qu’aucune installation nucléaire ne doit jamais être ciblée lors de conflits militaires ».
En réponse à ces explosions, l’Australie et les Etats-Unis ont publié vendredi des directives concernant leurs ressortissants en Israël. Canberra a appelé les Australiens à quitter les territoires israéliens et palestiniens, citant un « Forte menace de représailles militaires et d’attentats terroristes ». De leur côté, les États-Unis restreignent “jusqu’à nouvel ordre” les déplacements de leur personnel diplomatique sur place.