Cette année, l’Asie représente le thème principal de l’édition qui débute samedi.
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Mise à jour
Temps de lecture : 2 minutes
Si Paris est la capitale de la France, pour les cerfs-volants, c’est Berck-sur-Mer ! C’est même la capitale mondiale. La 37ème édition des Rencontres Internationales de Cerf-volant de Berck-sur-Mer se déroule du samedi 20 avril au dimanche 28 avril. Difficile de trouver une plage plus idéale pour prendre son envol avant de déchirer les airs. Cela fait 37 ans que les cerfs-volants du monde entier se réunissent à Berck pour un spectacle toujours inoubliable, avec des couleurs et des tissus flamboyants. Cette année, des totems constitués de mâts de planche à voile, de poulpes géants et d’un dragon d’une centaine de mètres de long seront visibles. Il ne s’agit pas seulement d’un défilé de beauté puisque 10 pays, dont la France, l’Allemagne, l’Espagne mais aussi le Canada et la Colombie, s’affronteront en vol synchronisé. L’Asie reste néanmoins le thème principal de l’édition.
L’Asie, berceau des cerfs-volants
En Indonésie, on trouve des peintures rupestres vieilles de plus de 7 000 ans illustrant des personnages tirant un type de diamant non identifié mais qui ressemble beaucoup à des cerfs-volants. L’histoire n’est pas qu’une question de dates. Alors que les Chinois utilisaient des cerfs-volants à des fins militaires pour transmettre des messages, pour les Maoris, les cerfs-volants représentent le lien entre le ciel et la terre, tandis que les très pragmatiques Européens utilisaient des roues de cerf pour tester les toutes premières transmissions radio ou prouver la nature électrique de la foudre. De la guerre à la science en passant par la littérature car quoi de plus poétique qu’un morceau de tissu qui file dans le ciel, comme une vie que l’on pilote à distance. Une vie qui ne tient qu’à un fil et menace de s’éloigner, libre et sans attaches. D’ailleurs, comme l’écrit Romain Gary dans son roman cerfs-volants il faut sans doute un grain de folie pour leur consacrer toute sa vie. Oui mais, il disait toujours à propos des cerfs-volants, “Si tu aimes vraiment quelqu’un ou quelque chose, donne-lui tout ce que tu as et même tout ce que tu es, et ne te soucie pas du reste”.
Cette année, l’Asie représente le thème principal de l’édition qui débute samedi.
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Si Paris est la capitale de la France, pour les cerfs-volants, c’est Berck-sur-Mer ! C’est même la capitale mondiale. La 37ème édition des Rencontres Internationales de Cerf-volant de Berck-sur-Mer se déroule du samedi 20 avril au dimanche 28 avril. Difficile de trouver une plage plus idéale pour prendre son envol avant de déchirer les airs. Cela fait 37 ans que les cerfs-volants du monde entier se réunissent à Berck pour un spectacle toujours inoubliable, avec des couleurs et des tissus flamboyants. Cette année, des totems constitués de mâts de planche à voile, de poulpes géants et d’un dragon d’une centaine de mètres de long seront visibles. Il ne s’agit pas seulement d’un défilé de beauté puisque 10 pays, dont la France, l’Allemagne, l’Espagne mais aussi le Canada et la Colombie, s’affronteront en vol synchronisé. L’Asie reste néanmoins le thème principal de l’édition.
L’Asie, berceau des cerfs-volants
En Indonésie, on trouve des peintures rupestres vieilles de plus de 7 000 ans illustrant des personnages tirant un type de diamant non identifié mais qui ressemble beaucoup à des cerfs-volants. L’histoire n’est pas qu’une question de dates. Alors que les Chinois utilisaient des cerfs-volants à des fins militaires pour transmettre des messages, pour les Maoris, les cerfs-volants représentent le lien entre le ciel et la terre, tandis que les très pragmatiques Européens utilisaient des roues de cerf pour tester les toutes premières transmissions radio ou prouver la nature électrique de la foudre. De la guerre à la science en passant par la littérature car quoi de plus poétique qu’un morceau de tissu qui file dans le ciel, comme une vie que l’on pilote à distance. Une vie qui ne tient qu’à un fil et menace de s’éloigner, libre et sans attaches. D’ailleurs, comme l’écrit Romain Gary dans son roman cerfs-volants il faut sans doute un grain de folie pour leur consacrer toute sa vie. Oui mais, il disait toujours à propos des cerfs-volants, “Si tu aimes vraiment quelqu’un ou quelque chose, donne-lui tout ce que tu as et même tout ce que tu es, et ne te soucie pas du reste”.