« Ce livre témoigne non seulement de la vie d’Alexei, mais aussi de son engagement inébranlable dans la lutte contre la dictature – une lutte pour laquelle il a tout donné, y compris sa vie. À travers ses pages, les lecteurs feront la connaissance de l’homme que j’ai profondément aimé, un homme d’une profonde intégrité et d’un courage inébranlable. Partager votre histoire incitera également les autres à défendre ce qui est juste.
Ces propos chargés d’émotion, rapportés par Le New York Times, ont été prononcées par Ioulia Navalnaïa, veuve d’Alexeï Navalny, l’opposant russe décédé dans une colonie pénitentiaire de l’Arctique le 16 février 2024. Elles commentent l’annonce de la publication de mémoires, qui seront publiées sous le titre Patriote le 22 octobre dans plusieurs pays, et qui, selon les mots des médias américains, “racontez l’histoire de Navalny avec ses propres mots, sa vie, son ascension en tant que chef de l’opposition et les attaques contre lui.”
Comme l’explique ensuite le quotidien outre-Atlantique, « Navalny a écrit la plupart de ses mémoires alors qu’il était en Allemagne, pendant la convalescence qui a suivi son empoisonnement. » Un empoisonnement qui a failli lui coûter la vie et dont il a imputé la responsabilité au Kremlin, ce qui ne l’a pas empêché de rentrer en Russie quelques mois plus tard, où il a été immédiatement arrêté.
Au Royaume-Uni, les mémoires de Navalny seront publiées par Vintage. Médias britanniques BBC a donc recueilli les propos d’un représentant de l’éditeur sur les travaux à venir de Navalny : “Il contiendra toute l’histoire de sa vie, de sa jeunesse, de son activisme, de son mariage et de sa famille, ainsi que de son engagement en faveur de la démocratie et de la liberté de la Russie, face à une superpuissance mondiale déterminée à le faire taire.”
Compte tenu de l’importance du personnage, les maisons d’édition qui publieront le livre s’attendent à un grand intérêt de la part du public, c’est pourquoi Knopf, qui publiera l’ouvrage aux États-Unis, a déjà annoncé un premier tirage de 500 000 exemplaires, conclut-il. Le New York Times.