L’association qui gère l’institut mĂ©dico-Ă©ducatif dĂ©clare avoir respectĂ© la loi en restituant la jeune fille après une demande de la prĂ©fecture de l’Ain. Un appel a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© contre cette dĂ©cision.
Publié
Temps de lecture : 1 min
La jeune Maryline a Ă©tĂ© placĂ©e en mineure Ă l’institut mĂ©dico-pĂ©dagogique (IME) de PĂ©ronnas il y a quatre ans. Aujourd’hui âgĂ©e de plus de 20 ans, elle dĂ©passe le cadre de la garde d’enfants handicapĂ©s pour s’adresser Ă des adultes. Et la prĂ©fecture de l’Ain, faute de papiers, lui a imposĂ© une obligation de quitter le territoire.
Tout est allĂ© très vite, dĂ©plore Vincent GuĂ©rin, un de ses Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s mobilisĂ© avec son syndicat, Sud SantĂ© Sociaux.“Quand je suis arrivĂ© lundi 18 mars, mes collègues m’ont informĂ© qu’il y avait une place disponible, celle de Marylineil explique. Il n’y a aucun plan de sortie pour elle. Nous n’avons rien du tout. Et lĂ , ils m’expliquent qu’il y avait une OQTF et que du coup, vendredi, elle a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e de l’Ă©tablissement.”
Un recours a été déposé contre la décision de la préfecture
Il ajoute : « C’est une jeune fille qui a un handicap mental moyen, qui a assez peu d’autonomie. Et lĂ , du jour au lendemain, j’ai trouvĂ© très violent qu’il n’y ait pas de mobilisation, que “on puisse donc appliquer une telle mesure. J’avoue qu’en tant que professionnel mĂ©dico-social, ça m’a absolument abasourdi.”
L’association qui gère l’institut, tout en se disant scandalisĂ©e par la situation, dĂ©clare avoir simplement respectĂ© la loi en renvoyant la jeune fille puisque la prĂ©fecture avait demandĂ© son Ă©loignement du territoire. L’expulsion du jeune Ivoirien n’est pas encore effective. L’association qui assure son encadrement a dĂ©posĂ© un recours contre la dĂ©cision de la prĂ©fecture de l’Ain.
L’association qui gère l’institut mĂ©dico-Ă©ducatif dĂ©clare avoir respectĂ© la loi en restituant la jeune fille après une demande de la prĂ©fecture de l’Ain. Un appel a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© contre cette dĂ©cision.
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La jeune Maryline a Ă©tĂ© placĂ©e en mineure Ă l’institut mĂ©dico-pĂ©dagogique (IME) de PĂ©ronnas il y a quatre ans. Aujourd’hui âgĂ©e de plus de 20 ans, elle dĂ©passe le cadre de la garde d’enfants handicapĂ©s pour s’adresser Ă des adultes. Et la prĂ©fecture de l’Ain, faute de papiers, lui a imposĂ© une obligation de quitter le territoire.
Tout est allĂ© très vite, dĂ©plore Vincent GuĂ©rin, un de ses Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s mobilisĂ© avec son syndicat, Sud SantĂ© Sociaux.“Quand je suis arrivĂ© lundi 18 mars, mes collègues m’ont informĂ© qu’il y avait une place disponible, celle de Marylineil explique. Il n’y a aucun plan de sortie pour elle. Nous n’avons rien du tout. Et lĂ , ils m’expliquent qu’il y avait une OQTF et que du coup, vendredi, elle a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e de l’Ă©tablissement.”
Un recours a été déposé contre la décision de la préfecture
Il ajoute : « C’est une jeune fille qui a un handicap mental moyen, qui a assez peu d’autonomie. Et lĂ , du jour au lendemain, j’ai trouvĂ© très violent qu’il n’y ait pas de mobilisation, que “on puisse donc appliquer une telle mesure. J’avoue qu’en tant que professionnel mĂ©dico-social, ça m’a absolument abasourdi.”
L’association qui gère l’institut, tout en se disant scandalisĂ©e par la situation, dĂ©clare avoir simplement respectĂ© la loi en renvoyant la jeune fille puisque la prĂ©fecture avait demandĂ© son Ă©loignement du territoire. L’expulsion du jeune Ivoirien n’est pas encore effective. L’association qui assure son encadrement a dĂ©posĂ© un recours contre la dĂ©cision de la prĂ©fecture de l’Ain.