NOS CONSEILS – Lorsqu’un salarié quitte la vie active, peu d’employeurs accordent encore toute l’attention nécessaire à ce moment. Derrière la manière de dire au revoir, il y a une question à la fois d’image et d’efficacité dans le passage de relais.
Depuis la pandémie de Covid-19, les employeurs sont très attentifs à la réussite de l’intégration de leurs nouveaux salariés, c’est à dire du « onboarding », pour leur donner envie d’y rester, plutôt que de les voir partir deux mois après leur arrivée.
” Une personne sur cinq décide de quitter son entreprise dans les 45 jours suivant son arrivée. », précise Yann Boisseau, co-fondateur de Teelt, qui propose le déploiement de plateformes d’intégration en entreprise.
Récemment, ils ont également commencé à faire face au départ de leurs employés. « Faire partir les gens, c’est comme bien les accueillir, ça a un impact », assure Éric Gras, expert en recrutement chez Indeed.
Une longue rivière tranquille
Les entreprises ont tout intérêt lorsqu’il s’agit de jeunes talents. Même s’ils partent, ils pourraient devenir des « salariés boomerang » : vouloir revenir après avoir acquis de nouvelles compétences ailleurs. Les employeurs gagneraient également à accorder une attention particulière à la retraite…