ENQUÊTE – Pour beaucoup de Français, il traîne là, dans un placard, poussiéreux. Depuis le Covid, le fer semble appartenir au passé. Mais attention à ne pas l’enterrer trop rapidement.
«Je ne repasse pas mon chemises seulement pour les mariages ou pour Noël car ma grand-mère va sûrement me donner du fil à retordre si je ne le fais pas. Louis*, 27 ans, accepte : il déteste le repassage et choisit donc de ne pas s’imposer cette corvée. Même discours de Maxime*, 28 ans : “Je suis trop paresseux pour repasser et je préfère même porter une chemise froissée.” Autrefois véritable rituel, au même titre que le ménage ou la vaisselle, cette tâche semble perdre peu à peu de sa noblesse. Et pas seulement parmi la jeune génération. Nathalie, 51 ans, a “J’ai tout repassé pendant longtemps”. “Et quand je dis tout, c’est vraiment tout : parfois même des torchons et des chaussettes !” Après des années et des années de travail, elle a finalement décidé d’abandonner “repassage intensif” il y a une dizaine d’années. “Gagner du temps”déjà, mais aussi “pour soulager (leurs) douleurs au dos et au cou devenues insupportables”. « Je connais désormais très bien les trucs et astuces pour éviter de devoir sortir le fer, même si c’est parfois nécessaire »confie le Drômois en souriant.
Alors, y a-t-il eu du repassage ?…