Au Mali, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a rejeté dimanche 2 juin Bassirou Diomaye Faye. Le président sénégalais s’est rendu le week-end dernier au Mali et au Burkina pour convaincre les dirigeants de transition de ces pays de revenir dans la CEDEAO. Dimanche, le chef de la diplomatie malienne n’a pas cité nommément le président sénégalais mais il a martelé la position du Mali : l’Alliance des États du Sahel comme « alternative crédible » à un Cédéao présenté comme un instrument de la France.
LE Mali, le Burkina et le Niger ont été catégoriques. Leur départ de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en janvier dernier pour l’Alliance des États du Sahel est irréversible. Et pourtant, Bassirou Diomaye Faye, le président du Sénégal, semblait avoir la profonde conviction de pouvoir convaincre Bamako de revenir au sein de l’organisation intergouvernementale ouest-africaine. C’est en ce sens qu’il visité le Mali et le Burkina le week-end dernier.
“ La télécommande était à Paris, ou ailleurs »
Un message repris par les chaînes officielles du ministère des Affaires étrangères et qui a le mérite d’être clair. Si la présidence sénégalaise, en tournée chez ses voisins ouest-africains, gardait un mince espoir de faire évoluer la position malienne, le gouvernement concerné l’a publiquement découragé.
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