Même si les CAR-T révolutionnent la cancérologie, ils restent très coûteux et très lourds à mettre en œuvre.
Des patients atteints de cancers du sang qui voient leur maladie régresser spontanément, parfois jusqu’à guérir : tel est le miracle du CAR-T. Cet acronyme est le nom de code des cellules immunitaires prélevées sur des patients atteints de cancer, pour être reprogrammées génétiquement en laboratoire puis réinjectées pour attaquer leur propre tumeur. Ce traitement entièrement individualisé a révolutionné la prise en charge de certains cancers ces dernières années.
A l’Asco, le congrès mondial contre le cancer qui se tient depuis vendredi à Chicago, une cinquantaine de communications devraient encore souligner les progrès réalisés par ce type de thérapie. Pionniers dans ce domaine, les laboratoires Novartis et Gilead ont été rejoints ces dernières années par de nombreux concurrents, parmi lesquels AstraZeneca, BMS, Janssen ou encore Pfizer.
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Le nombre de patients traités par CAR-T reste encore limité, car ils ne sont autorisés que pour le traitement de certains cancers dits « liquides »…