Le manuscrit complet du célèbre roman d’Albert Camus est en vente aux enchères mercredi 4 juin et est estimé entre 500 000 et 800 000 euros.
Publié
Temps de lecture : 2 minutes
Un manuscrit complet et exceptionnel du célèbre roman L’étranger d’Albert Camus est mis aux enchères mercredi 5 juin. Ce lot exceptionnel, mis en vente chez Tajan à Paris, est estimé entre 500 000 et 800 000 euros.
Albert Camus a brouillé les pistes avec ce manuscrit de 104 pages, entièrement écrit de sa main et relié en maroquin noir. “Son histoire et sa datation précise sont mystérieuses“, souligne la maison de ventes dans sa présentation du lot.
Camus termine le manuscrit en inscrivant une date probablement fausse : “avril 1940“. L’étranger fut en effet écrit à cette époque à Paris et corrigé jusqu’en septembre 1941, avant d’être publié chez Gallimard en mai 1942.
Mais les spécialistes de Camus estiment que ce manuscrit est d’un type particulier puisqu’il date de 1944, si l’on en croit le témoignage de l’épouse de l’auteur, Francine Camus, et divers indices.
Vraisemblablement en juillet de la même année, Albert Camus aurait réalisé, pour un bibliophile, et avec un certain goût du détail, un manuscrit ayant l’apparence de ceux qui précèdent classiquement la publication d’un roman.
Certains passages sont “couvert de ratures, d’ajouts entre les lignes et dans les marges, le tout parsemé de flèches et de références“, Et “Camus compose 14 croquis en marge, qui ont parfois des allures de plaisanteries cachées“, détaille la maison de ventes. L’écrivain, dans Paris occupé, subsiste avec de maigres ressources. Et le nom du premier acheteur n’est pas connu.
Cette pièce de grande valeur a déjà fait l’objet de deux ventes aux enchères, en 1958 et 1991. Depuis cette date, elle appartient à un collectionneur dont le nom n’est pas dévoilé. L’étranger, d’abord imprimé à 4 400 exemplaires, devient un best-seller puis l’un des classiques de la littérature française, vendu à des millions d’exemplaires. Un jeune employé de bureau algérien, Meursault, raconte un meurtre qu’il a commis pour des raisons qui restent floues, la victime étant un Arabe dont le nom n’est jamais donné.
Le manuscrit complet du célèbre roman d’Albert Camus est en vente aux enchères mercredi 4 juin et est estimé entre 500 000 et 800 000 euros.
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Un manuscrit complet et exceptionnel du célèbre roman L’étranger d’Albert Camus est mis aux enchères mercredi 5 juin. Ce lot exceptionnel, mis en vente chez Tajan à Paris, est estimé entre 500 000 et 800 000 euros.
Albert Camus a brouillé les pistes avec ce manuscrit de 104 pages, entièrement écrit de sa main et relié en maroquin noir. “Son histoire et sa datation précise sont mystérieuses“, souligne la maison de ventes dans sa présentation du lot.
Camus termine le manuscrit en inscrivant une date probablement fausse : “avril 1940“. L’étranger fut en effet écrit à cette époque à Paris et corrigé jusqu’en septembre 1941, avant d’être publié chez Gallimard en mai 1942.
Mais les spécialistes de Camus estiment que ce manuscrit est d’un type particulier puisqu’il date de 1944, si l’on en croit le témoignage de l’épouse de l’auteur, Francine Camus, et divers indices.
Vraisemblablement en juillet de la même année, Albert Camus aurait réalisé, pour un bibliophile, et avec un certain goût du détail, un manuscrit ayant l’apparence de ceux qui précèdent classiquement la publication d’un roman.
Certains passages sont “couvert de ratures, d’ajouts entre les lignes et dans les marges, le tout parsemé de flèches et de références“, Et “Camus compose 14 croquis en marge, qui ont parfois des allures de plaisanteries cachées“, détaille la maison de ventes. L’écrivain, dans Paris occupé, subsiste avec de maigres ressources. Et le nom du premier acheteur n’est pas connu.
Cette pièce de grande valeur a déjà fait l’objet de deux ventes aux enchères, en 1958 et 1991. Depuis cette date, elle appartient à un collectionneur dont le nom n’est pas dévoilé. L’étranger, d’abord imprimé à 4 400 exemplaires, devient un best-seller puis l’un des classiques de la littérature française, vendu à des millions d’exemplaires. Un jeune employé de bureau algérien, Meursault, raconte un meurtre qu’il a commis pour des raisons qui restent floues, la victime étant un Arabe dont le nom n’est jamais donné.