On ne parle que de Kylian MbappĂ©, ce mardi 4 juin Ă Madrid. Dans les rues, des enfants arborent fièrement leurs maillots du Real Madrid en se rendant Ă l’Ă©cole, comme Kike, 13 ans, heureux de l’arrivĂ©e de la star du football français dans la capitale espagnole, a confirmĂ© lundi soir. ” Avec (Jude) Bellingham et Vinicius, nous avons la meilleure combinaison : le BMV… Nous allons ĂŞtre imbattables », s’enthousiasme l’adolescent, avec un grand sourire, Ă qui il manque encore une dent.
L’attaquant français est partout. Le quotidien monarchique abc a donc choisi une immense photo du joueur faisant toute la Une, accompagnĂ©e du titre : « Le Real Madrid rĂ©alise son triplĂ© : La Liga, la Ligue des Champions et MbappĂ©. » De son cĂ´tĂ©, le journal conservateur Le Monde lui consacre ses quatre premières pages et compare son recrutement Ă ceux de Diego Maradona, Johan Cruyff, Luis Figo ou Alfredo Di Stefano par le passĂ©.
A la radio, les commentateurs de l’actualitĂ© politique mettent de cĂ´tĂ© les Ă©lections europĂ©ennes pour se consacrer au nouveau Galactique. Ils se demandent, inquiets de savoir si la Liga maintiendra un bon niveau de compĂ©titivitĂ© face Ă un Real Madrid qui s’annonce trop supĂ©rieur par rapport au reste des clubs, alors que le FC Barcelone n’est plus le dangereux rival d’antan.
Une telle prĂ©occupation semble loin du petit bar sans prĂ©tention Peña La Coma, dans les quartiers nord de Madrid qui abritent l’un des plus anciens plume du Real Madrid, ces sociĂ©tĂ©s de supporters crĂ©Ă©es par des groupes d’amis, et qui se sont rĂ©pandues dans toutes les rĂ©gions d’Espagne. Mais l’ambiance Ă©tait plus partagĂ©e lundi après-midi. “J’en ai marre d’entendre tant parler de MbappĂ©”, assure Antonio de Jesus, 80 ans. AccoudĂ© au comptoir devant un cafĂ© avec deux amis, l’homme qui a co-fondĂ© cette plume en 1973, a estimĂ© que “Le Real Madrid n’a pas besoin de lui et il l’a encore montrĂ© samedi”, en remportant la finale de la Ligue des Champions.
“Je suis totalement favorable Ă MbappĂ© : nous sommes nĂ©s gagnants, et le Real doit toujours avoir le meilleur”corrige avec effronterie Alfonsa Sanseroni, fille, petite-fille, mère et grand-mère de partisans de « grand Real Madrid »comme elle. « Nous avons besoin d’un numĂ©ro 9, d’un buteur ; et il doit jouer dans une Ă©quipe qui lui passe le ballon pour qu’il puisse terminer le travail.”, » ajoute cette petite dame de 82 ans, cheveux blancs et dos courbĂ©, qui tient le bar depuis plus de trente ans.
« Il nous a laissé partir à la dernière minute en 2022 »
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On ne parle que de Kylian MbappĂ©, ce mardi 4 juin Ă Madrid. Dans les rues, des enfants arborent fièrement leurs maillots du Real Madrid en se rendant Ă l’Ă©cole, comme Kike, 13 ans, heureux de l’arrivĂ©e de la star du football français dans la capitale espagnole, a confirmĂ© lundi soir. ” Avec (Jude) Bellingham et Vinicius, nous avons la meilleure combinaison : le BMV… Nous allons ĂŞtre imbattables », s’enthousiasme l’adolescent, avec un grand sourire, Ă qui il manque encore une dent.
L’attaquant français est partout. Le quotidien monarchique abc a donc choisi une immense photo du joueur faisant toute la Une, accompagnĂ©e du titre : « Le Real Madrid rĂ©alise son triplĂ© : La Liga, la Ligue des Champions et MbappĂ©. » De son cĂ´tĂ©, le journal conservateur Le Monde lui consacre ses quatre premières pages et compare son recrutement Ă ceux de Diego Maradona, Johan Cruyff, Luis Figo ou Alfredo Di Stefano par le passĂ©.
A la radio, les commentateurs de l’actualitĂ© politique mettent de cĂ´tĂ© les Ă©lections europĂ©ennes pour se consacrer au nouveau Galactique. Ils se demandent, inquiets de savoir si la Liga maintiendra un bon niveau de compĂ©titivitĂ© face Ă un Real Madrid qui s’annonce trop supĂ©rieur par rapport au reste des clubs, alors que le FC Barcelone n’est plus le dangereux rival d’antan.
Une telle prĂ©occupation semble loin du petit bar sans prĂ©tention Peña La Coma, dans les quartiers nord de Madrid qui abritent l’un des plus anciens plume du Real Madrid, ces sociĂ©tĂ©s de supporters crĂ©Ă©es par des groupes d’amis, et qui se sont rĂ©pandues dans toutes les rĂ©gions d’Espagne. Mais l’ambiance Ă©tait plus partagĂ©e lundi après-midi. “J’en ai marre d’entendre tant parler de MbappĂ©”, assure Antonio de Jesus, 80 ans. AccoudĂ© au comptoir devant un cafĂ© avec deux amis, l’homme qui a co-fondĂ© cette plume en 1973, a estimĂ© que “Le Real Madrid n’a pas besoin de lui et il l’a encore montrĂ© samedi”, en remportant la finale de la Ligue des Champions.
“Je suis totalement favorable Ă MbappĂ© : nous sommes nĂ©s gagnants, et le Real doit toujours avoir le meilleur”corrige avec effronterie Alfonsa Sanseroni, fille, petite-fille, mère et grand-mère de partisans de « grand Real Madrid »comme elle. « Nous avons besoin d’un numĂ©ro 9, d’un buteur ; et il doit jouer dans une Ă©quipe qui lui passe le ballon pour qu’il puisse terminer le travail.”, » ajoute cette petite dame de 82 ans, cheveux blancs et dos courbĂ©, qui tient le bar depuis plus de trente ans.
« Il nous a laissé partir à la dernière minute en 2022 »
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