Publié
Durée de la vidéo : 3 minutes
L’Inde poursuit son dĂ©veloppement Ă©conomique spectaculaire, culminant Ă plus de 6 %, soit trois fois plus que les Ătats-Unis. Le pays excelle particuliĂšrement dans le recyclage des vĂȘtements. Rapport.
Des tonnes de vĂȘtements usagĂ©s, dont lâOccident veut se dĂ©barrasser, arrivent en Inde par voie maritime, chargĂ©es dans des conteneurs. Les vĂȘtements aboutissent dans lâouest du pays, oĂč ils sont triĂ©s puis transformĂ©s. Des centaines dâentreprises souhaitent faire de lâInde la capitale mondiale du recyclage des vĂȘtements.
L’une d’elles, qui emploie 500 personnes, reçoit chaque jour 45 tonnes de vĂȘtements. Ils sont triĂ©s un Ă un, Ă la main. Ici, 40 % des vĂȘtements, achetĂ©s auprĂšs de clients amĂ©ricains ou europĂ©ens, pourraient encore ĂȘtre portĂ©s. Daval Bhati, le contremaĂźtre, se charge de les rassembler et de les acheminer vers l’Afrique, oĂč le marchĂ© de l’occasion est en plein essor. L’Inde sert d’intermĂ©diaire.
Le danger des fibres synthétiques
Les vĂȘtements en mauvais Ă©tat partent vers le nord de lâInde. Panipat, ancienne ville de tissage de 15 000 habitants, rĂȘve de se spĂ©cialiser dans le recyclage des vĂȘtements abĂźmĂ©s en fibres textiles. Ils sont ensuite revendus aux fabricants. “Gros problĂšme” pour Gagan Kansal, directeur de Kay Gee Enterprises : de plus en plus de vĂȘtements sont fabriquĂ©s Ă partir de fibres synthĂ©tiques, comme le polyester, qui coĂ»te plus cher Ă recycler qu’Ă produire. « Nous ne sommes pas capables de valoriser ce type de fibre »explique-t-il en ciblant les marques “mode rapide”. Lorsquâils ne sont pas recyclĂ©s, les vĂȘtements finissent leur vie dans les dĂ©charges, oĂč ils sont incinĂ©rĂ©s.
Publié
Durée de la vidéo : 3 minutes
L’Inde poursuit son dĂ©veloppement Ă©conomique spectaculaire, culminant Ă plus de 6 %, soit trois fois plus que les Ătats-Unis. Le pays excelle particuliĂšrement dans le recyclage des vĂȘtements. Rapport.
Des tonnes de vĂȘtements usagĂ©s, dont lâOccident veut se dĂ©barrasser, arrivent en Inde par voie maritime, chargĂ©es dans des conteneurs. Les vĂȘtements aboutissent dans lâouest du pays, oĂč ils sont triĂ©s puis transformĂ©s. Des centaines dâentreprises souhaitent faire de lâInde la capitale mondiale du recyclage des vĂȘtements.
L’une d’elles, qui emploie 500 personnes, reçoit chaque jour 45 tonnes de vĂȘtements. Ils sont triĂ©s un Ă un, Ă la main. Ici, 40 % des vĂȘtements, achetĂ©s auprĂšs de clients amĂ©ricains ou europĂ©ens, pourraient encore ĂȘtre portĂ©s. Daval Bhati, le contremaĂźtre, se charge de les rassembler et de les acheminer vers l’Afrique, oĂč le marchĂ© de l’occasion est en plein essor. L’Inde sert d’intermĂ©diaire.
Le danger des fibres synthétiques
Les vĂȘtements en mauvais Ă©tat partent vers le nord de lâInde. Panipat, ancienne ville de tissage de 15 000 habitants, rĂȘve de se spĂ©cialiser dans le recyclage des vĂȘtements abĂźmĂ©s en fibres textiles. Ils sont ensuite revendus aux fabricants. “Gros problĂšme” pour Gagan Kansal, directeur de Kay Gee Enterprises : de plus en plus de vĂȘtements sont fabriquĂ©s Ă partir de fibres synthĂ©tiques, comme le polyester, qui coĂ»te plus cher Ă recycler qu’Ă produire. « Nous ne sommes pas capables de valoriser ce type de fibre »explique-t-il en ciblant les marques “mode rapide”. Lorsquâils ne sont pas recyclĂ©s, les vĂȘtements finissent leur vie dans les dĂ©charges, oĂč ils sont incinĂ©rĂ©s.