ANALYSE – Le groupe souhaite doubler son chiffre d’affaires outre-Atlantique d’ici 2030, pour le porter à plus de 10 milliards de dollars.
Le grand réservoir se trouve au milieu d’un paysage verdoyant. Depuis New York, à une vingtaine de kilomètres vers le sud, il faut traverser une myriade de petites maisons, entourées de jardins aux herbes rases. Ici, depuis plus de 150 ans, l’usine jouxtant le réservoir d’Oradell – et sur laquelle repose désormais le nom Veolia – a fourni de l’eau potable à plus d’un million d’habitants de cette région du New Jersey. Celui-ci est entré dans le giron du géant français début 2022, lors de la prise de contrôle de son rival français Suez. Aujourd’hui, l’unité Haworth est devenue la plus grande usine d’eau potable de Veolia en Amérique du Nord.
Au sous-sol de cette infrastructure entourée de verdure, se trouve une étonnante machinerie composée de plusieurs séries de tubes remplis de liquide, reliés par de nombreux conduits. Ce véritable laboratoire utilise l’essentiel du savoir-faire technique de l’entreprise française pour extraire les fameux PFAS de l’eau potable. Ces composants dont le nom technique…