Dans une interview accordée à Ouest de la Francel’ancien ministre confirme avoir été approché par Emmanuel Macron pour diriger la liste macroniste, ce qu’il a refusé.
L’ancien ministre Jean-Yves Le Drian a annoncé dimanche qu’il présiderait la commission de soutien à la liste macroniste de Valérie Hayer aux élections européennes afin de « Mobiliser, expliquer et convaincre » alors que les sondages montrent le RN clairement gagnant.
Yves Le Drian, qui a été pendant cinq ans ministre des Affaires étrangères d’Emmanuel Macron (2017-2022), après avoir été ministre de la Défense sous François Hollande (2012-2017), a déclaré vouloir mettre son “nom”son “histoire” et son “croyances” servir cette liste.
Ce comité de soutien, qui se réunira pour la première fois “dans quinze jours”, « vise à rassembler des personnalités politiques, académiques et associatives très diversesa-t-il expliqué à Ouest-France. L’objectif est simple : mobiliser, expliquer et convaincre. Le comité national de soutien donnera alors naissance à quatorze comités régionaux.
A moins de 50 jours du scrutin, la liste de Valérie Hayer stagne entre 16 et 19 % selon les sondages, très loin de celle du RN de Jordan Bardella, autour de 30 %. Elle fait également face à la concurrence de Raphaël Glucksmann (PS-Place publique), située entre 11 et 13 %.
« Le Rassemblement national qui, de son côté, propose une Europe à la carte »
Pour l’ancien socialiste, «La liste Glucksmann est toujours prisonnière du Nupes»c’est-à-dire l’alliance de gauche avec les Insoumis, le PCF et EELV. « Et cette gauche mène à une impasse »estime le Breton, qui se définit comme « social-démocrate d’action », “pas d’incantation ni d’ambiguïté”. Les enjeux du vote du 9 juin « c’est de savoir si l’Europe échappera ou non à l’histoire ». « Si l’Europe du XXIe siècle ne s’affirme pas, elle s’effondrera »il croit.
Il prévient ainsi “orienté vers Rassemblement national qui, de son côté, propose une Europe à la carte, avec pour seul programme de démanteler l’Union européenne et, en réalité, de démanteler les traités. Le résultat serait une Europe sans force collective ni souveraineté, avec des États livrés au jeu de puissances hostiles..
Dans cette même interview, Yves Le Drian confirme avoir été approché par Emmanuel Macron, dont il est l’envoyé spécial pour la crise libanaise, pour prendre la tête de liste européenne, ce qu’il a décliné : à 76 ans, « Il y a un âge pour tout ».
Dans une interview accordée à Ouest de la Francel’ancien ministre confirme avoir été approché par Emmanuel Macron pour diriger la liste macroniste, ce qu’il a refusé.
L’ancien ministre Jean-Yves Le Drian a annoncé dimanche qu’il présiderait la commission de soutien à la liste macroniste de Valérie Hayer aux élections européennes afin de « Mobiliser, expliquer et convaincre » alors que les sondages montrent le RN clairement gagnant.
Yves Le Drian, qui a été pendant cinq ans ministre des Affaires étrangères d’Emmanuel Macron (2017-2022), après avoir été ministre de la Défense sous François Hollande (2012-2017), a déclaré vouloir mettre son “nom”son “histoire” et son “croyances” servir cette liste.
Ce comité de soutien, qui se réunira pour la première fois “dans quinze jours”, « vise à rassembler des personnalités politiques, académiques et associatives très diversesa-t-il expliqué à Ouest-France. L’objectif est simple : mobiliser, expliquer et convaincre. Le comité national de soutien donnera alors naissance à quatorze comités régionaux.
A moins de 50 jours du scrutin, la liste de Valérie Hayer stagne entre 16 et 19 % selon les sondages, très loin de celle du RN de Jordan Bardella, autour de 30 %. Elle fait également face à la concurrence de Raphaël Glucksmann (PS-Place publique), située entre 11 et 13 %.
« Le Rassemblement national qui, de son côté, propose une Europe à la carte »
Pour l’ancien socialiste, «La liste Glucksmann est toujours prisonnière du Nupes»c’est-à-dire l’alliance de gauche avec les Insoumis, le PCF et EELV. « Et cette gauche mène à une impasse »estime le Breton, qui se définit comme « social-démocrate d’action », “pas d’incantation ni d’ambiguïté”. Les enjeux du vote du 9 juin « c’est de savoir si l’Europe échappera ou non à l’histoire ». « Si l’Europe du XXIe siècle ne s’affirme pas, elle s’effondrera »il croit.
Il prévient ainsi “orienté vers Rassemblement national qui, de son côté, propose une Europe à la carte, avec pour seul programme de démanteler l’Union européenne et, en réalité, de démanteler les traités. Le résultat serait une Europe sans force collective ni souveraineté, avec des États livrés au jeu de puissances hostiles..
Dans cette même interview, Yves Le Drian confirme avoir été approché par Emmanuel Macron, dont il est l’envoyé spécial pour la crise libanaise, pour prendre la tête de liste européenne, ce qu’il a décliné : à 76 ans, « Il y a un âge pour tout ».