Un cycliste essaie de déplacer son vélo du mieux qu’il peut, mais ses roues se coincent et le vélo perd de la vitesse. Bref, la course à la Maison Blanche s’annonce difficile pour Joe Biden. C’est l’illustration que le magazine a choisie Temps pour sa Une du 8 avril, accompagnée du titre “Bloqué”.
« Le plan de relance (de la campagne électorale de Biden) fonctionnera-t-il ? des soucis Temps, qui rappelle que le taux d’approbation de l’actuel locataire de la Maison Blanche stagne à 30%, soit un score « pire que n’importe quel président récemment réélu. »
Des succès mal vendus
Sa campagne électorale démarre mal, notamment auprès des jeunes, qui détiennent un “liste des trahisons” du président, notamment son incapacité à mettre un terme à la construction du mur frontalier de Trump, ou au projet Willow, une opération de forage pétrolier qui se poursuit sur le versant nord de l’Alaska, malgré la promesse de Biden d’interdire tout nouveau forage sur les terres fédérales.
Le candidat démocrate peut toutefois se targuer de certains succès, comme « son grand plan d’investissement historique dans la lutte contre le changement climatique », Ou « le projet de loi bipartite sur les infrastructures », l’article continue. En réalité, s’il y a «un tel écart entre la performance du président et sa perception» dans l’opinion publique, c’est que “L’équipe de campagne chargée de promouvoir ses succès a bâclé le travail.”
Il faut dire que cette équipe est réduite au strict minimum : fin 2023, seules 70 personnes étaient mobilisées. Même le prochain recrutement de 350 salariés restera insuffisant, affirme Temps, qui rappelle que Barack Obama disposait d’une équipe de 900 personnes lors de sa campagne de réélection en 2012.
Cependant, les premiers signes d’accélération se font sentir, note l’article, qui cite le discours sur l’état de l’Union comme le véritable point de départ de la campagne de Biden. Des dizaines de spots télévisés suivront, axés sur le « danger que Trump fait peser sur la démocratie » Ou sur “l’ère de Biden ». Des opérations sur le terrain sont également en cours, avec notamment l’ouverture prochaine de « cent bureaux de campagne » à travers le pays, alors que l’offensive numérique commence, avec “le compte TikTok officiel du président” notamment.
Les efforts de réélection de Joe Biden peuvent également compter sur un trésor de guerre de 155 millions de dollars, contre seulement 40 millions de dollars du côté de Trump – selon les chiffres du Comité national républicain publiés en janvier.
De l’avis de ses proches, Biden est incapable de capitaliser sur son bilan car son message est “trop académique” Et “trop poli” et ainsi passe « au-dessus de la tête du citoyen américain moyen. » Mais il pourrait se rattraper “s’il commençait à frapper”, conclut Temps.
Un cycliste essaie de déplacer son vélo du mieux qu’il peut, mais ses roues se coincent et le vélo perd de la vitesse. Bref, la course à la Maison Blanche s’annonce difficile pour Joe Biden. C’est l’illustration que le magazine a choisie Temps pour sa Une du 8 avril, accompagnée du titre “Bloqué”.
« Le plan de relance (de la campagne électorale de Biden) fonctionnera-t-il ? des soucis Temps, qui rappelle que le taux d’approbation de l’actuel locataire de la Maison Blanche stagne à 30%, soit un score « pire que n’importe quel président récemment réélu. »
Des succès mal vendus
Sa campagne électorale démarre mal, notamment auprès des jeunes, qui détiennent un “liste des trahisons” du président, notamment son incapacité à mettre un terme à la construction du mur frontalier de Trump, ou au projet Willow, une opération de forage pétrolier qui se poursuit sur le versant nord de l’Alaska, malgré la promesse de Biden d’interdire tout nouveau forage sur les terres fédérales.
Le candidat démocrate peut toutefois se targuer de certains succès, comme « son grand plan d’investissement historique dans la lutte contre le changement climatique », Ou « le projet de loi bipartite sur les infrastructures », l’article continue. En réalité, s’il y a «un tel écart entre la performance du président et sa perception» dans l’opinion publique, c’est que “L’équipe de campagne chargée de promouvoir ses succès a bâclé le travail.”
Il faut dire que cette équipe est réduite au strict minimum : fin 2023, seules 70 personnes étaient mobilisées. Même le prochain recrutement de 350 salariés restera insuffisant, affirme Temps, qui rappelle que Barack Obama disposait d’une équipe de 900 personnes lors de sa campagne de réélection en 2012.
Cependant, les premiers signes d’accélération se font sentir, note l’article, qui cite le discours sur l’état de l’Union comme le véritable point de départ de la campagne de Biden. Des dizaines de spots télévisés suivront, axés sur le « danger que Trump fait peser sur la démocratie » Ou sur “l’ère de Biden ». Des opérations sur le terrain sont également en cours, avec notamment l’ouverture prochaine de « cent bureaux de campagne » à travers le pays, alors que l’offensive numérique commence, avec “le compte TikTok officiel du président” notamment.
Les efforts de réélection de Joe Biden peuvent également compter sur un trésor de guerre de 155 millions de dollars, contre seulement 40 millions de dollars du côté de Trump – selon les chiffres du Comité national républicain publiés en janvier.
De l’avis de ses proches, Biden est incapable de capitaliser sur son bilan car son message est “trop académique” Et “trop poli” et ainsi passe « au-dessus de la tête du citoyen américain moyen. » Mais il pourrait se rattraper “s’il commençait à frapper”, conclut Temps.