Le musée du quai Branly à Paris rend hommage mardi aux ancêtres des populations des Antilles, auxquels une exposition avait déjà consacrée au début des années 1990, prologue à la naissance de ce musée des arts et civilisations d’Afrique, d’Asie. , Océanie et Amériques.
Intitulée « Taïnos et Kalinagos des Antilles », cette exposition fait écho à celle sur « L’art des sculpteurs Taïnos » présentée en 1994 au Petit Palais à l’initiative de Jacques Chirac, alors maire de Paris puis à l’initiative de l’ouverture de le musée du Quai Branly en 2006.
“Cet événement dédié à un art méconnu connaît un franc succès et initie un changement dans le regard du grand public sur les arts non occidentaux.“, rappelle le musée.
L’exposition actuelle retrace l’histoire des Tainos et des Kalinagos, deux sociétés amérindiennes anéanties par la colonisation européenne.
La culture Taino s’est développée dans les Grandes Antilles et aux Bahamas, tandis que la culture Kalinago s’est étendue de Trinidad à la Guadeloupe, dans les Petites Antilles. Les deux sociétés étaient indissociables mais avaient un fonctionnement distinct : les Tainos étaient organisés hiérarchiquement, avec un pouvoir centralisé, les Kalinagos étaient composés de groupes guerriers.
Les sociétés contemporaines de ces îles, en quête de leurs racines, font de plus en plus référence à ces ancêtres. “Il existe aujourd’hui une réelle revendication identitaire, avec un intérêt pour les textes et l’archéologie.“, explique André Delpuech, commissaire de l’exposition.
Élue en septembre 2023, la présidente de la Dominique, Sylvanie Burton, est pour la première fois Kalinago.
Soixante-dix œuvres sont présentées dans l’exposition et permettent de découvrir l’art sur pierre, bois ou encore coquillage, qui occupait une place centrale dans le culte des divinités. Un jeu de balle en caoutchouc sacré ou une statue dédiée à la « cohoba » (cérémonie d’inhalation de drogue) sont exposés.
Malgré les progrès des recherches sur ces deux sociétés, l’usage de nombreux objets reste méconnu. “Nous avons des pièces qui sont un grand mystère“, explique André Delpuech, comme un siège d’apparat, “un des plus beaux qui existe dans toutes les collections“.
Le musée du quai Branly à Paris rend hommage mardi aux ancêtres des populations des Antilles, auxquels une exposition avait déjà consacrée au début des années 1990, prologue à la naissance de ce musée des arts et civilisations d’Afrique, d’Asie. , Océanie et Amériques.
Intitulée « Taïnos et Kalinagos des Antilles », cette exposition fait écho à celle sur « L’art des sculpteurs Taïnos » présentée en 1994 au Petit Palais à l’initiative de Jacques Chirac, alors maire de Paris puis à l’initiative de l’ouverture de le musée du Quai Branly en 2006.
“Cet événement dédié à un art méconnu connaît un franc succès et initie un changement dans le regard du grand public sur les arts non occidentaux.“, rappelle le musée.
L’exposition actuelle retrace l’histoire des Tainos et des Kalinagos, deux sociétés amérindiennes anéanties par la colonisation européenne.
La culture Taino s’est développée dans les Grandes Antilles et aux Bahamas, tandis que la culture Kalinago s’est étendue de Trinidad à la Guadeloupe, dans les Petites Antilles. Les deux sociétés étaient indissociables mais avaient un fonctionnement distinct : les Tainos étaient organisés hiérarchiquement, avec un pouvoir centralisé, les Kalinagos étaient composés de groupes guerriers.
Les sociétés contemporaines de ces îles, en quête de leurs racines, font de plus en plus référence à ces ancêtres. “Il existe aujourd’hui une réelle revendication identitaire, avec un intérêt pour les textes et l’archéologie.“, explique André Delpuech, commissaire de l’exposition.
Élue en septembre 2023, la présidente de la Dominique, Sylvanie Burton, est pour la première fois Kalinago.
Soixante-dix œuvres sont présentées dans l’exposition et permettent de découvrir l’art sur pierre, bois ou encore coquillage, qui occupait une place centrale dans le culte des divinités. Un jeu de balle en caoutchouc sacré ou une statue dédiée à la « cohoba » (cérémonie d’inhalation de drogue) sont exposés.
Malgré les progrès des recherches sur ces deux sociétés, l’usage de nombreux objets reste méconnu. “Nous avons des pièces qui sont un grand mystère“, explique André Delpuech, comme un siège d’apparat, “un des plus beaux qui existe dans toutes les collections“.