Publié
Durée de la vidéo : 2 minutes
Le surtourisme se développe en Europe et transforme de nombreux petits paradis en enfer. En Espagne, les îles Canaries étouffent et les habitants se rebellent.
Des plages de Las Palmas aux rues de Santa Cruz de Tenerife, les Espagnols se sont mobilisés en nombre pour dénoncer le tourisme de masse qui, selon eux, menace les îles Canaries. « Les Canaries ne sont pas à vendre »la foule a chanté. « Nous ne sommes pas contre le tourisme. Nous sommes contre un modèle de masse qui a conduit à la dégradation de nos terres et de notre population. »explique un manifestant.
Venise et Athènes également touchées
Les manifestants ne veulent plus des bateaux de croisière et des compagnies low-cost, qui affluent chaque année des flots de touristes étrangers : 14 millions en 2023. Ils refusent aussi que leurs côtes soient pavées de complexes hôteliers. « Les résidences secondaires envahissent nos villages, ce qui fait grimper les prix des loyers et les jeunes ne trouvent plus de logement »indique un homme.
En Italie, Venise est également confrontée au surtourisme, avec 30 millions de visiteurs chaque année. Depuis 2021, les bateaux de croisière sont interdits d’accès au centre historique, et les touristes d’un jour paieront dès le printemps une taxe de 5 euros. Athènes (Grèce) veut aussi limiter le tourisme de masse et limite les jauges des sites historiques.
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Le surtourisme se développe en Europe et transforme de nombreux petits paradis en enfer. En Espagne, les îles Canaries étouffent et les habitants se rebellent.
Des plages de Las Palmas aux rues de Santa Cruz de Tenerife, les Espagnols se sont mobilisés en nombre pour dénoncer le tourisme de masse qui, selon eux, menace les îles Canaries. « Les Canaries ne sont pas à vendre »la foule a chanté. « Nous ne sommes pas contre le tourisme. Nous sommes contre un modèle de masse qui a conduit à la dégradation de nos terres et de notre population. »explique un manifestant.
Venise et Athènes également touchées
Les manifestants ne veulent plus des bateaux de croisière et des compagnies low-cost, qui affluent chaque année des flots de touristes étrangers : 14 millions en 2023. Ils refusent aussi que leurs côtes soient pavées de complexes hôteliers. « Les résidences secondaires envahissent nos villages, ce qui fait grimper les prix des loyers et les jeunes ne trouvent plus de logement »indique un homme.
En Italie, Venise est également confrontée au surtourisme, avec 30 millions de visiteurs chaque année. Depuis 2021, les bateaux de croisière sont interdits d’accès au centre historique, et les touristes d’un jour paieront dès le printemps une taxe de 5 euros. Athènes (Grèce) veut aussi limiter le tourisme de masse et limite les jauges des sites historiques.