L’expulsion de l’imam controversé Mahjoub Mahjoubi a déclenché un torrent de haine contre les autorités publiques. Alors que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a ordonné le retour des religieux le 22 février 2024, le préfet du Gard a été visé, a-t-on appris. Midi libre de sources judiciaires. Jérôme Bonet a fait l’objet de « menaces de décapitation » reçues sur Internet dans les jours qui ont suivi l’expulsion de l’imam vers la Tunisie.
Le préfet s’est exprimé à ce sujet le 20 février dernier. franceinfo. Il a notamment dénoncé les propos anti-républicains de Mahjoub Mahjoubi : « Nous avons affaire à des contenus qui remettent fondamentalement en cause nos valeurs et qui entrent dans le champ d’application de la loi. » Jérôme Bonet avait révélé qu’il suivait les activités de l’imam depuis des mois. Il avait commandé “la fermeture de l’accueil collectif des mineurs” dans « école où on enseigne le Coran qui est rattachée à cette mosquée ».
Un condamné
Peu après ces propos, un homme a proféré des menaces à son encontre. Mardi 4 juin, l’individu âgé d’une trentaine d’années a écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis de trois ans, indique Midi libre. Il lui est également interdit d’avoir des contacts avec la victime pendant une durée de trois ans et de suivre un traitement psychiatrique. L’homme a également été reconnu coupable de « menaces de mort contre personne dépositaire de l’autorité publique ».
Le maire de Bagnols-sur-Cèze visé
Selon les informations de Midi libre, le maire de Bagnols-sur-Cèze Jean-Yves Chapelet avait également fait l’objet d’une vague de haine. Il dit avoir reçu des menaces « par lettres ou par email » et « de nombreux appels téléphoniques à domicile, avec numéros masqués ». Depuis, il porte à son poignet un bracelet d’alerte anti-attaque.
L’expulsion de l’imam controversé Mahjoub Mahjoubi a déclenché un torrent de haine contre les autorités publiques. Alors que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a ordonné le retour des religieux le 22 février 2024, le préfet du Gard a été visé, a-t-on appris. Midi libre de sources judiciaires. Jérôme Bonet a fait l’objet de « menaces de décapitation » reçues sur Internet dans les jours qui ont suivi l’expulsion de l’imam vers la Tunisie.
Le préfet s’est exprimé à ce sujet le 20 février dernier. franceinfo. Il a notamment dénoncé les propos anti-républicains de Mahjoub Mahjoubi : « Nous avons affaire à des contenus qui remettent fondamentalement en cause nos valeurs et qui entrent dans le champ d’application de la loi. » Jérôme Bonet avait révélé qu’il suivait les activités de l’imam depuis des mois. Il avait commandé “la fermeture de l’accueil collectif des mineurs” dans « école où on enseigne le Coran qui est rattachée à cette mosquée ».
Un condamné
Peu après ces propos, un homme a proféré des menaces à son encontre. Mardi 4 juin, l’individu âgé d’une trentaine d’années a écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis de trois ans, indique Midi libre. Il lui est également interdit d’avoir des contacts avec la victime pendant une durée de trois ans et de suivre un traitement psychiatrique. L’homme a également été reconnu coupable de « menaces de mort contre personne dépositaire de l’autorité publique ».
Le maire de Bagnols-sur-Cèze visé
Selon les informations de Midi libre, le maire de Bagnols-sur-Cèze Jean-Yves Chapelet avait également fait l’objet d’une vague de haine. Il dit avoir reçu des menaces « par lettres ou par email » et « de nombreux appels téléphoniques à domicile, avec numéros masqués ». Depuis, il porte à son poignet un bracelet d’alerte anti-attaque.