Inondations, épisodes de grêle, tempêtes, mouvements de sols argileux, incendies de forêts, submersion marine… Les événements climatiques peuvent provoquer des dégâts considérables sur les biens immobiliers.
Ainsi, l’alternance répétée d’épisodes de sécheresse et de fortes pluies favorise le retrait gonflant des sols argileux ; un phénomène qui peut provoquer des fissures voire menacer la structure du bâtiment. Les inondations, lorsqu’elles durent trop longtemps, fragilisent les fondations de la propriété et contribuent au développement de moisissures et de champignons.
Face à l’augmentation des pertes affectant les maisons et appartements, les courtiers ont constaté une plus grande attention de la part des banques aux dossiers des emprunteurs qui achètent dans les zones à risque. « De nombreux établissements bancaires sont déjà très vigilants sur les propriétés situées en zone inondable. Aujourd’hui, ils commencent même à refuser de financer des résidences en bord de mer, sur le littoral, en raison de la montée des eaux et du risque que, demain, ces zones deviennent inondables.déclare Laura Martino, directrice des partenariats bancaires chez le courtier Cafpi.
“C’est le cas par exemple des caisses régionales du Crédit Mutuel et du Crédit Agricole lorsqu’elles sont à proximité des côtes”, observe Muriel Friquet, responsable régionale des partenariats bancaires de Cafpi. ” Aucun refus de prêt ne sera motivé par des critères climatiques, mais la banque tiendra compte de ces données lorsqu’elle demandera si le client dispose d’une épargne de précaution suffisante en cas de sinistre. Elle s’intéressera également à l’histoire des catastrophes dans la région. »
La majorité des autres courtiers interrogés n’ont cependant pas remarqué ces pratiques. Seul Meilleurtaux confirme l’information en apportant des nuances. Selon Maël Bernier, son porte-parole, ce sont surtout les propriétés déjà situées en zone inondable qui font l’objet d’une grande surveillance de la part des berges.
Identification des zones à risque
« Au lieu de financer le bien à 100 %, la banque va monter à 70 ou 80 %. Il ne faut pas oublier que les banquiers qui vous prêtent de l’argent vivent sur ces territoires et connaissent très bien les risques encourus., précise-t-elle. Leur peur, selon Mmoi Bernier, ne parvient pas à récupérer sa mise en cas de vente prématurée de la propriété après plusieurs sinistres : « Le logement va perdre de la valeur et le client risque de ne pas pouvoir rembourser son prêt »elle dit.
Les établissements bancaires contactés le réfutent en substance. La Banque postale affirme ainsi ne pas avoir de politique d’octroi, de règles spécifiques ou d’exigences particulières en matière de garanties concernant le financement de l’immobilier dans les zones à risque. Il en va de même pour les banques du groupe BPCE (Banque populaire et Caisse d’épargne) ou LCL. La Société Générale est d’accord, tout en précisant qu’elle est « en réflexion sur ces sujets, ni plus ni moins que les autres acteurs ».
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Inondations, épisodes de grêle, tempêtes, mouvements de sols argileux, incendies de forêts, submersion marine… Les événements climatiques peuvent provoquer des dégâts considérables sur les biens immobiliers.
Ainsi, l’alternance répétée d’épisodes de sécheresse et de fortes pluies favorise le retrait gonflant des sols argileux ; un phénomène qui peut provoquer des fissures voire menacer la structure du bâtiment. Les inondations, lorsqu’elles durent trop longtemps, fragilisent les fondations de la propriété et contribuent au développement de moisissures et de champignons.
Face à l’augmentation des pertes affectant les maisons et appartements, les courtiers ont constaté une plus grande attention de la part des banques aux dossiers des emprunteurs qui achètent dans les zones à risque. « De nombreux établissements bancaires sont déjà très vigilants sur les propriétés situées en zone inondable. Aujourd’hui, ils commencent même à refuser de financer des résidences en bord de mer, sur le littoral, en raison de la montée des eaux et du risque que, demain, ces zones deviennent inondables.déclare Laura Martino, directrice des partenariats bancaires chez le courtier Cafpi.
“C’est le cas par exemple des caisses régionales du Crédit Mutuel et du Crédit Agricole lorsqu’elles sont à proximité des côtes”, observe Muriel Friquet, responsable régionale des partenariats bancaires de Cafpi. ” Aucun refus de prêt ne sera motivé par des critères climatiques, mais la banque tiendra compte de ces données lorsqu’elle demandera si le client dispose d’une épargne de précaution suffisante en cas de sinistre. Elle s’intéressera également à l’histoire des catastrophes dans la région. »
La majorité des autres courtiers interrogés n’ont cependant pas remarqué ces pratiques. Seul Meilleurtaux confirme l’information en apportant des nuances. Selon Maël Bernier, son porte-parole, ce sont surtout les propriétés déjà situées en zone inondable qui font l’objet d’une grande surveillance de la part des berges.
Identification des zones à risque
« Au lieu de financer le bien à 100 %, la banque va monter à 70 ou 80 %. Il ne faut pas oublier que les banquiers qui vous prêtent de l’argent vivent sur ces territoires et connaissent très bien les risques encourus., précise-t-elle. Leur peur, selon Mmoi Bernier, ne parvient pas à récupérer sa mise en cas de vente prématurée de la propriété après plusieurs sinistres : « Le logement va perdre de la valeur et le client risque de ne pas pouvoir rembourser son prêt »elle dit.
Les établissements bancaires contactés le réfutent en substance. La Banque postale affirme ainsi ne pas avoir de politique d’octroi, de règles spécifiques ou d’exigences particulières en matière de garanties concernant le financement de l’immobilier dans les zones à risque. Il en va de même pour les banques du groupe BPCE (Banque populaire et Caisse d’épargne) ou LCL. La Société Générale est d’accord, tout en précisant qu’elle est « en réflexion sur ces sujets, ni plus ni moins que les autres acteurs ».
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