Les faits remontent à la nuit du 12 au 13 mars 2017, dans un hôtel de la région bordelaise, après un match de l’équipe de rugby de Grenoble à Bordeaux. Les joueurs avaient rencontré un étudiant bordelais de 20 ans dans un bar de la ville. Elle était ivre et avait accompagné les joueurs jusqu’à leur hôtel à Mérignac. Au petit matin, elle quitte l’hôtel en état de choc avant de porter plainte pour viol.
Trois hommes étaient accusés de l’avoir maltraitée : le Néo-Zélandais Rory Grice, qui joue désormais à Oyonnax Rugby, l’Irlandais Denis Coulson et le Français Loïck Jammes. Ils ont toujours nié les faits, assurant que la jeune femme y consentait.
Du 17 au 28 juin
L’Irlandais Chris Farrell, qui joue également à Oyonnax, et le Néo-Zélandais Dylan Hayes, sont accusés du délit de “défaut d’empêcher un crime”.
Les cinq hommes comparaîtront du 17 au 28 juin devant la cour d’assises de la Gironde, à Bordeaux.
Les deux joueurs sont sous contrat jusqu’en 2025
Quid de la suite des carrières dans le haut Bugey des deux Oyomen selon le verdict, sachant que leur contrat court jusqu’en juin 2025 ?
Interrogé à ce sujet, l’USO a répondu par un silence radio. Pas d’entretien avec le président Dougal Bendjaballah sur sa position, le club étant « concentré sur la fin de saison ».
Mais le 30 mars, dans Le Progrès, le président du club expliquait : « Ce que je peux dire, c’est que nous sommes derrière les joueurs, c’est notre rôle, nous ne les jetterons pas au feu. Nous ne pouvons pas être impliqués dans cet événement, nous avons des joueurs qui seront présentés devant le tribunal. Mon seul rôle jusqu’à ce que la justice se prononce est de protéger mes joueurs et leurs familles. Les événements se sont produits il y a sept ans et nous n’avons aucune idée de ce qu’il en adviendra. »